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CITATIONS SUR LA FETE

 

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Vies en marge
(en construction) 

SECTION 1
Ellul, Jacques
Habermas, Jurgen
Le Moigne, J-L           Sloterdijk, Peter

SECTION 2
Titre 1
Titre 2
Titre 3
Titre 4

SECTION 3
Titre 1
Titre 2
Titre 3
Titre 4
Titre 5

SECTION 4
Titre 1
Titre 2
Titre 3
Titre 4
Titre 5

Titre 6

Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'on croit. La Rochefoucauld.

Qui se souvient encore des fêtes chez les hommes ? 
Hommes imprévisibles. Hommes assaillis du dieu. Hommes nourris au vin nouveau et comme percés d'éclairs.
Nous avons mieux à faire de leur force et de leur oeil occulte.
Notre salut est avec eux dans la sagesse et dans l'intempérance.
Saint John Perse. *(Vents)*

Le "Dieu en croix" est une malédiction jetée sur la vie, une invitation à s'en détacher. Dionysos mis en pièces est une promesse d'accès à la vie : il renaîtra éternellement et réchappera de la destruction. Nietzsche. *(Ecce Homo, XIV, 63)*

Les sots donnent des festins, les sages s'y nourrissent. Benjamin Franklin

Portant du bois, sortant le vendre au matin 
Achetant du vin, rentrant au soleil couchant
Si vous vous demandez où est ma maison
Traversez les nuages
Disparaissez vers les cimes azurées.
Anonyme chinois

Dans les repas et fêtes que l'on donne aux autres, il y a faire bien et faire selon leurs goûts : le dernier est préférable. La Bruyère

Enrichissons nous de nos différences mutuelles Paul Valéry

Le Souffle anime les êtres et ceux-ci émeuvent l'homme. De cette façon, le Souffle ébranle la nature et les sentiments de l'homme, ce qui se traduit par le chant et la danse. C'est la raison pour laquelle cette danse et ce chant ont le pouvoir d'éclairer les trois génies (Ciel, Terre, Homme) et de magnifier les Dix Mille Etres.
Introduction au Shi Pin, "Critères d'évaluation de la poésie", dynastie des T'ang (618-9O7).

- Qu'est-ce que la fête ?
- Une petite part du ciel sur la terre.
Dialogues avec l'Ange.

LES BACCHANTES
Quelle joie sur la montagne,
après la farandole sacrée, 
de se laisser tomber par terre !
Sous une sainte livrée faite de la peau d'un faon, 
poursuivre le bouc, le faire saigner, manger sa chair crue !
S'élancer sur les monts de Phrygie, de Lydie,
quand Bromios sonne pour appeler à la fête !
De lait, de vin, du nectar des abeilles,
le sol est ruisselant, et l'on y croit sentir
le parfum de l'encens de Syrie.
Le bacchant tient la rousse flamme du pin,
en courant l'évente, la fait jaillir du bâton rituel,
et parmi les choeurs vagabonds qu'il excite,
le dresse au milieu des cris
en secouant sa libre chevelure.
Avec les chants éclate cet appel :
"Allons, bacchantes ! bacchantes, allons !
orgueil des montagnes d'où roule l'or enfoui !
Au son profond des tambourins
chantez Dionysos, dieu de la joie sans borne,
par vos clameurs, par vos chants phrygiens,
tandis que l'harmonieuse flûte fait résonner ses accents,
rythmant l'élan qui vous emporte
vers la montagne.
Comme un poulain qui paît à côté de sa mère,
la joyeuse bacchante bondit d'un pied léger.
Euripide (Vè siècle av. J. C.) Les Bacchantes 135-169.


MESSAGE DES HOMMES VRAIS AU MONDE MUTANT
« Quand je décrivis nos fêtes d'anniversaire à mes auditeurs, ils m'écoutèrent avec attention. Je parlai du gâteau, des chansons et des cadeaux, de la bougie qu'on ajoute chaque année. "Pourquoi faites﷓vous cela ? me demandèrent-ils. Pour nous, une célébration fête quelque chose de spécial. Qu'y a-t-il de spécial dans le fait de prendre de l'âge ? Cela n'exige aucun effort, cela arrive, voilà tout !
- Si avancer en âge n'est pas une occasion de fête, que célébrez-vous, alors ?
- Le fait de devenir meilleur. Nous fêtons celui qui, par rapport àl'année précédente, est devenu meilleur, et plus sage. Comme chacun est seul à pouvoir juger de ses progrès, c'est lui qui dit aux autres que le moment est venu d'organiser la fête.
(...) A la fête de Gardienne des Secrets (femme dont "le talent, ou remède, était d'écouter"), plusieurs personnes lui dirent tour à tour à quel point sa présence dans la communauté était précieuse et combien tous appréciaient son travail. Elle rayonnait avec modestie et prenait les louanges avec une dignité de reine. »
Extrait de : Message des hommes vrais au monde mutant, Marlo Morgan, Albin Michel 1995.


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