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La
médecine du XXIème siècle sera-t-elle électromagnétique ?
Règne
de la fée Électricité et Age de la communication obligent, d'innombrables
ondes et champs électromagnétiques d'origine artificielle surchargent
aujourd'hui notre environnement. Mais que savons-nous de leur influence sur les
êtres vivants ? Dans un reportage diffusé prochainement sur ARTE (1), Laurence
et Jean-Pierre Lentin dressent le bilan des connaissances. Ici, ils sont allés
un peu plus loin.
Jean-Pierre
Lentin : Dès la découverte de l'électromagnétisme, certains pensent à ses
effets sur le vivant, positifs ou négatifs. Des appareils de thérapie électromagnétique
apparaissent vers 1880, et des recherches un peu plus sérieuses commencent
quelques décennies plus tard. Et là, première surprise et premier élément
de réponse : c'est essentiellement la science soviétique qui s'intéresse à
ce domaine, donnant aujourd'hui à la Russie une avance certaine. Pour expliquer
le retard pris par l'Occident, il faut en effet tenir compte de l'énorme
pression exercée en faveur de la chimie pharmaceutique, dont les premiers succès
datent de la même époque. Citons le cas emblématique de Rockefeller qui, après
avoir fait fortune dans l'industrie minière, s'est reconverti dans l'industrie
chimique. Voyant l'énorme potentialité de l'industrie pharmaceutique à base
de chimie, il a investi massivement dans la recherche médicale. Il a inondé
les universités de crédits, de bourses, de subventions, alors que jusque là
les industriels le faisaient peu. De fait, le système de financement privé de
la science aux États-Unis a incité les chercheurs à se consacrer à la
recherche chimique. On compte ainsi plusieurs cas connus de répression ou de
suppression active des recherches dans les domaines qui concurrençaient le modèle
chimique. De leur côté, les compagnies industrielles basées sur l'électricité
(ou les armées, avec les radars) n'avaient pas intérêt à conduire ou à
financer des études risquant de prouver que les champs magnétiques et électriques
ont un effet sur la santé. Cela faisait beaucoup pour une discipline à peine
naissante ! L'étude du bio-électromagnétisme s'est donc très peu développée
en Occident, et toujours grâce à des chercheurs marginaux ou à des
scientifiques qui, bien que plus conventionnels, étaient isolés dans leur
université et considérés comme des gens un peu bizarres.
En.marge
: C'est donc de Russie, ou plutôt d'Union Soviétique, que sont venues les découvertes
?
J.-P.
L. : La réputation de la science soviétique n'est plus à faire, malgré la
bureaucratie ou les lubies de dirigeants qui, parfois, faisaient se fourvoyer
tout un secteur, comme Lyssenko avec la génétique. Un chercheur qui ne se
heurtait pas de front à ces interdits disposait d'une certaine liberté. Quand
il s'est agi de mesurer les effets de l'électromagnétisme sur la santé, par
exemple, l'intérêt scientifique a rencontré l'idéologie prônant la
protection du travailleur, et les résultats ne se sont pas fait attendre : les
normes de sécurité sont aujourd'hui encore en Russie beaucoup plus
draconiennes que chez nous. L'armée, quant à elle, ne s'en est pas souciée,
puisqu'elle avait de toute façon tous les droits. (On sait qu'aux États-Unis l'armée a d'abord financé puis étouffé les études sur les effets des émissions
radar de forte puissance en zone habitée.) D'autre part, la recherche
d'utilisations thérapeutiques était favorisée par la pénurie chronique de médicaments.
Nous savions donc que la recherche russe était en avance. La deuxième
surprise, et le deuxième sujet de notre reportage, c'était que nous ignorions
à quel point : à Moscou, en Ukraine (les deux écoles les plus réputées)
comme dans toute l'ex-Union Soviétique, la thérapie électromagnétique est
couramment employée pour de multiples applications, et, aux dire de tous les médecins,
avec un grand succès.
En.marge
: Dans quels domaines ?
J.-P.
L. : C'est un vivier énorme. Pour notre enquête, nous avons fait un tri en
nous adressant aux personnalités russes les plus reconnues, recroisant nos
informations auprès d'autres experts mondiaux de la discipline réunis lors du
congrès international de bio-électromagnétisme à Munich. Nous avons donc sélectionné
quatre techniques principales. En premier lieu vient la thérapie par les ondes
millimétriques, des micro-ondes d'une fréquence encore plus rapide que les
micro-ondes classiques (au-delà de 5 giga hertz, contre 2,5 gigaHertz pour un
four, de 0,9 à 1,8 gigaHertz pour le téléphone portable et 3 ou 4 gigaHertz
pour le prochain système de téléphonie mobile UMTS). Les Français ont été
parmi les premiers à découvrir ces ondes, mais très rapidement ce sont les
Russes qui en sont devenus les spécialistes, construisant des émetteurs
reconnus comme les meilleurs du monde. Particulièrement difficiles à créer,
les ondes millimétriques ont servi aux radars (plus une onde est rapide, plus
elle est pénétrante), puis à l'analyse des matériaux. Les Russes, avec leur
culture d'intérêt pour le bio-électromagnétisme, se sont demandés dès les
années 60 quels effets elles pouvaient avoir sur le vivant. Ils ont soumis à
leur rayonnement des levures, des algues, des cultures de cellules. Bingo ! Pour
certaines fréquences très précises, ils obtenaient des doublements, des
triplements, voire des décuplements de la croissance cellulaire. Leurs premières
utilisations médicales ont été conduites par l'institut de cancérologie et
on s'en sert largement aujourd'hui, non pour combattre le cancer directement,
mais pour aider l'organisme à résister aux radiations et à la chimio. Les médecins
ont aussi travaillé sur la cicatrisation des tissus, la repousse des os, la réduction
des oedèmes et des inflammations, le soin des affections qualifiées là-bas de
neurologiques et chez nous de rhumatismales : arthrose, tendinite, mal au dos,
etc. Il faut voir, à Moscou, l'impressionnant Hôpital N° 15, qui ressemble à
une immense barre HLM, où nous avons rencontré la grande spécialiste des
ondes millimétriques, Natalia Lebedeva, et sa fille Anastassia qui dirige le
service de cardiologie. C'est là qu'on envoie les Moscovites victimes d'un
infarctus, tous sont traités à l'aide d'une petite machine à ondes millimétriques,
dont on a constaté qu'elles ralentissaient les battements cardiaques et
aidaient le muscle à récupérer. Elles stimulent la réparation des tissus,
ont un effet antioxydant, renforcent la capacité des cellules adultes à résister
à l'infection et à l'inflammation.
Laurence
Lentin : On peut acheter en Russie des petites machines, donnant des fréquences
comme 5,6 gigaHertz ou 7,1 gigaHertz, qui ont beaucoup de succès. Une seule expérience
n'est guère probante mais, en ce qui me concerne, quelques séances
quotidiennes m'ont soignée d'une bronchite chronique qui avait résisté à
l'arrêt des cigarettes et continuait, presque permanente. Natalia Lebedeva et
Oleg Bietski, son directeur à l'Institut de Radiotechnique, nous ont aussi parlé
des effets cosmétologiques et dermatologiques, ou des usages vétérinaires et
agricoles. Enfin, il est beaucoup question des applications en bio-technologie,
pour accélérer le développement des levures ou des algues dont on extrait des
protéines alimentaires, un procédé qui pourrait devenir rentable avec cette
technique.
En.marge
: Les Russes ont mené des études thérapeutiques rigoureuses, ils ont des données
précises ?
J.-P.
L. : Hélas ! Ils n'ont pas employé nos protocoles draconiens, avec placebo et
procédures en double aveugle, etc. Ils sont aussi passés un peu trop vite, au
goût nos savants, des expérimentations animales aux applications humaines.
Toutes les études cliniques seraient donc à refaire pour obtenir des
homologations dans les pays occidentaux, un processus qui coûte très cher, ce
qui nous ramène à l'ostracisme dont souffre la biologie électromagnétique
(ses moyens humains et financiers sont environ mille fois inférieurs à ceux de
la biologie moléculaire). Certes, dans d'autres domaines que celui des ondes
millimétriques, la médecine occidentale s'est un peu ouverte aux techniques
russes. Les champs magnétiques pulsés, par exemple, sont homologués aux États-Unis
par la Food and Drug Administration depuis 1979 comme thérapie
permettant de soigner les fractures particulièrement récalcitrantes (les
non-union fractures). Mais il a fallu qu'un investisseur privé trouve les
moyens de financer cette recherche précise, pour cette application précise.
Et
en France les orthopédistes ne veulent toujours pas en entendre parler ! A
l'institut de biophysique cellulaire de Pouschino, la grande cité scientifique
à 100 km de Moscou, on a déjà dépassé tout ça, même si les locaux tombent
en ruine et que les laboratoires sont dépeuplés - il faut dire que la
recherche russe est aujourd'hui dans une misère noire, un chercheur gagne à
peine cent dollars par mois ! Et pourtant, ils sont en train d'obtenir des résultats
contre le cancer et la maladie d'Alzheimer,
avec des champs magnétiques pulsés de très faible intensité. En
Occident, il y une seule autre application pour les champs magnétiques, cette
fois très intenses : en neuropsychiatrie, ils semblent avoir un effet sur les dépressions
graves. Cette méthode découverte par les Américains est depuis peu à l'essai
à Paris (à la Salpetrière), à Créteil et à Lyon.
En.marge
: Vous voyez bien que l'on s'y met, et personne ne se plaindra d'un luxe de précautions
! N'y aurait-il pas des raisons plus fondamentales, liées à cette discipline
elle-même, pour expliquer les réticences occidentales ?
J.-P.
L. : Bien sûr, il y a de nombreux problèmes. D'abord, la complexité des phénomènes
en biologie cellulaire rend les expériences extrêmement difficiles à
reproduire d'un labo à l'autre. Une des raisons, c'est que le champ magnétique
terrestre entre en ligne de compte, d'une manière qu'on ne sait absolument pas
quantifier, et que ce champ varie géographiquement, il est aussi modifié par
les bâtiments, donc il n'est jamais identique d'un endroit à l'autre. Certains
chercheurs estiment qu'ils faudrait faire les expériences à
-600 mètres, pour que le champ magnétique ne subisse aucune influence !
Mais le problème est aussi médical : la médecine russe partage avec la
médecine chinoise une vision énergétique de l'être vivant. Les différentes
techniques électromagnétiques s'appliquent en des points précis, issus de la
" réflexothérapie ", nom que les Russes donnent à l'acupuncture.
Quand on sait que celle-ci tient encore du charlatanisme aux yeux de notre médecine
officielle, on comprend la difficulté ! La troisième technique importante
employée en thérapie, après les ondes millimétriques et les champs magnétiques
pulsés, offre un excellent exemple de l'incompréhension qui règne ici. Il
s'agit des courants électriques, que l'Occident connaît bien puisqu'ils
servent notamment aux kinésithérapeutes pour calmer la douleur (les
stimulateurs électriques nerveux transcutanés). Ça chauffe un peu, le courant
est assez fort, une utilisation prolongée annule les effets à cause de
l'accoutumance, et à la longue ça peut être cancérigène. Mais ça rentre
dans le modèle admis : effet = échauffement. Les Russes, eux, utilisent des
micro-courants électriques, mille fois moins intenses, mais appliqués sur les
" zones réflexes " et les points d'acupuncture. Et ça donne des résultats
spectaculaires, notamment contre les toxicomanies. Nous avons visité un centre
où on soigne le tabagisme et l'alcoolisme, avec une espèce de couronne électrique
inventée dans les années 70 par un ingénieur du spatial, Boris Bourenko,
initialement pour soigner les cosmonautes victimes du mal de l'espace.
Les
Russes s'inspirent aussi, parfois, de découvertes occidentales en médecine
alternative, mais ils les développent et elles rejoignent vite la médecine
officielle. Dès qu'il y a des résultats, ces médecines sont homologuées par
le Ministère de la Santé, même si leurs principes restent assez mystérieux.
C'est le cas, à Moscou, du centre IMEDIS de Youri Gotovsky, à partir d'une
technique créée dans les années 60 par un Allemand, Reinholdt Voll, qui
consiste à mesurer la résistivité des points d'acupuncture par rapport à une
valeur normale, puis à rétablir l'équilibre. L'électro-acupuncture et ses
rejetons comme les méthodes Mora, Vega ou Bicom, malgré leur succès en
Allemagne et en Autriche, sont toujours restées des thérapies alternatives en
Occident. Car là, on entre de plain pied dans le cœur du problème : on débouche
directement sur l'homéopathie !
En.marge
: Pourquoi est-ce le cœur du problème ?
J.-P.
L. : Parce que ces thérapies reposent sur l'idée d'une bio-résonance électromagnétique,
d'une " bio-information ". Aucune guérison par le magnétisme ou l'électricité
ne peut s'expliquer par des modèles mécanistes comme l'action chimique des médicaments.
C'est une affaire d'information. Les Russes, et aussi les Ukrainiens qui sont très
en pointe dans ce domaine, ont informatisé le diagnostic issu des points
d'acupuncture et de la détection des ondes émises naturellement par le corps.
Et ils vont encore plus loin, ils enregistrent sous forme électromagnétique la
"signature" des substances à prescrire, et à la fin de la
consultation le médecin branche une petite machine, y place des granules
neutres de saccharose et les irradie avec des fréquences numérisées dans
l'ordinateur. C'est de l'homéopathie électromagnétique.
En.marge
: Et pour espérer comprendre un jour, il faut dépasser notre vision chimique
moléculaire du vivant, de l'homme, de la médecine, et adopter une vision électromagnétique
?
J.-P.
L. : C'est à notre avis l'étape suivante. En termes de communication, le modèle
chimique de la clé et de la serrure est insuffisant : il faut une molécule qui
s'emboîte dans une autre molécule pour déclencher un processus, cela devient
vite un peu fou, car il y a des milliards de molécules dans une cellule, et de
nombreux phénomènes restent inexplicables. A l'évidence, il existe d'autres méthodes
de communication plus performantes. La preuve, c'est que nous nous en servons
pour communiquer dans le monde entier avec nos portables, nos radios, nos télés,
etc. Pourquoi le vivant ne ferait-il pas pareil ? Quoi de mieux, pour
communiquer, que d'émettre une fréquence que seuls les " bons " détecteurs
cellulaires capteront, par résonance, déclenchant une réaction ciblée ? Au
congrès de Munich, le sujet de questionnement principal était : "S'il n'y
a pas d'échauffement, alors qu'est-ce que c'est ?". C'est de
l'information, en fait, un signal reconnu par la cellule, ce qui suppose une
signalétique. Et cette notion ne " passe " pas facilement ! A propos
des ondes millimétriques, les Russes avancent pourtant une hypothèse intéressante.
Souvenons-nous que les étoiles, pour nous principalement le soleil, émettent
sur toutes les longueurs d'onde, à toutes les fréquences. Or, les ondes millimétriques
sont pratiquement les seules à être entièrement absorbées par l'eau dans la
haute atmosphère. Sur Terre, elles sont totalement absentes de l'environnement
naturel. Du coup, celles émises par la matière vivante rencontrent moins
d'interférence, moins de brouillage. Le vivant les aurait-il
"choisies" précisément pour
cette raison, pour servir de véhicule à ses communications ? Autre piste
proposée depuis les années 60 par l'institut de biophysique de Pouschino et
portant sur l'activité cellulaire elle-même : on sait que l'un des facteurs de
régulation de cette activité est la quantité d'ions calcium qui traversent la
membrane cellulaire. Ces ions entrent et sortent selon un rythme connu,
cyclique. Il n'est pas difficile de supposer que ce rythme puisse être affecté
par d'autres phénomènes cycliques : il suffit qu'une oscillation de même fréquence,
ou multiple ou sous-multiple de cette fréquence, entre en résonance ou en
interférence, et inhibe ou augmente le rythme naturel. A l'Hôpital 23 de
Moscou, une bâtisse lugubre et complètement délabrée, le docteur Yossif
Blinkov a appliqué ce raisonnement aux organes eux-mêmes, suite d'ailleurs à
des travaux de médecins français totalement inconnus ici, Ferrer et Saulnier
de Marantes. Nos organes ne sont pas seulement soumis à des rythmes circadiens,
mais aussi à des rythmes internes, en Hertz (un Hertz, c'est un cycle par
seconde) ou en fractions de Hertz, parfaitement réguliers. Blinkov a mis au
point des appareils magnétiques pour restaurer le rythme naturel de différents
organes, et nous avons vu sa collaboratrice Ludmilla Khazina les appliquer dans
son centre de réflexothérapie - un centre semi-privé, très différent des hôpitaux,
très clean et moderne. Avec ça, elle soigne absolument tous les types de
maladies, parce que, comme elle dit, " le corps retrouve la mémoire perdue
de ce qui lui fait du bien". Encore des travaux à reprendre !
En.marge
: Est-ce que les Russes ont une théorie générale à proposer ?
J.-P.
L. : On en est encore loin. Certains parlent de signalétique cellulaire, de
macromolécules servant d'émetteurs et/ou de capteurs. Mais il y a un fait très
curieux : presque tous nos interlocuteurs, sans même que nous le leur
demandions, nous ont parlé de l'eau. Oleg Bietski, à l'Institut de
Radiotechnique, nous a montré fièrement un appareil tout nouveau, "
AquaStim ", un dynamiseur d'eau par ondes millimétriques. Selon lui, l'eau
traitée peut être bue pour renforcer l'immunité, et en application locale
elle est cicatrisante. Yossif Blinkov a lui aussi inventé un dynamiseur d'eau,
qui produit ce qu'il appelle de " l'eau vivante ". Mieux encore :
Evgueni Fessenko, un savant de réputation mondiale, le directeur de l'institut
de Pouschino, ne se contente pas d'envoyer des ondes millimétriques pour
stimuler ou inhiber le passage des ions calciums ou l'activité des cellules
immunitaires. Il affirme avoir démontré qu'on obtient des effets identiques en
n'irradiant pas directement les cellules, mais en les baignant avec une eau qui
a été préalablement irradiée par ces mêmes ondes. Peut-être aviez-vous déjà
pensé à Jacques Benveniste quand j'ai mentionné l'homéopathie issue de l'électro-acupuncucture,
mais là, c'était le bouquet ! Sans toujours connaître son nom, tous nos
interlocuteurs nous ont répondu comme une évidence : "Mais bien sûr,
tout est dans la mémoire de l'eau !". Conclusion : pour aller plus loin
dans la compréhension de ces effets il faudra investir massivement et étudier
la structure moléculaire de l'eau, dont on ne sait presque rien. Autrement dit,
il serait temps d'y mettre les moyens. Mais ce qu'il faut surtout, c'est changer
toute notre vision de la biologie !
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