La Terre fait partie d'un système stellaire comptant un soleil et neuf planètes, qui se situe sur un bord extérieur de la Voie lactée, sa galaxie. Elle occupe parmi ces planètes la troisième place par ordre de distance à l’étoile (le Soleil) et la sixième en taille, avec un rayon moyen de 6 370 km. Elle ne possède qu'un satellite, la Lune. Toutes deux se sont formées il y a 4,5 milliards d'années à partir de conglomérats de poussières célestes éjectés d'une nébuleuse primitive et rassemblés sous les effets de la gravitation. Bien qu'elle s'approche de la sphère, la forme de la Terre s'aplatit aux deux pôles, points par lesquels passe l'axe de sa rotation sur elle-même. Cette rotation, mesurée par le passage des rayons solaires au zénith, détermine une division du temps (le jour) qui se répète 365,25 fois avant que se close la course elliptique autour du Soleil (année). L'axe de la rotation étant incliné de 23,7° par rapport à celui de l’ellipse, la quantité d'énergie solaire reçue n'est pas la même en tous les points du globe ni en toutes les saisons. Elle dépend en effet de la durée inégale des journées (période d'ensoleillement) et de l'inclinaison des rayons solaires sur l'horizon. Ces données célestes ont présidé à l'élaboration d'un découpage géométrique de la surface planétaire. Les méridiens, demi-cercles rejoignant les deux pôles, coupent perpendiculairement les parallèles, cercles dont le plus large, à mi-chemin entre les pôles, constitue l'équateur. Le méridien de Greenwich (Angleterre), qui traverse la France vers Angers ou Tarbes, sert de point zéro aux calculs de longitude (Est-Ouest), et l'équateur à ceux de latitude (Nord-Sud). Ces mesures s'expriment en degrés, minutes et secondes (Paris : 48° 50' N., 2° 20' W.).
L'intérieur de la Terre n'est pas accessible à l'observation mais l'observation des ondes provenant des tremblements de surface ou d'explosions souterraines a permis de dresser un tableau sommaire des différentes structures qui la composent. On sait peu de chose sur son centre, baptisé la graine, sphère solide de 1 220 km de rayon constituée vraisemblablement de nickel et de fer. Cette graine est entourée d'un noyau ou nif, d'une épaisseur de 2 230 km de rayon composée de nickel et de fer à l'état liquide car soumis à des températures de l'ordre de 6 000° C. Le manteau ou sima entoure ce noyau. Composé de silicium et de magnésium, il possède une épaisseur moyenne de 2 700 km. Puis vient l'asthénosphère, une masse visqueuse de 160 km d'épaisseur en moyenne, sur laquelle se déplacent une quinzaine de plaques formant la croûte terrestre ou lithosphère. Composée de matériaux variés à base de silice, celle-ci a une épaisseur moyenne de 30 km sous les continents et de 10 km sous les océans, et se présente comme une sorte de peau plissée vers l'intérieur et l'extérieur. Sa surface offre une dénivellation maximale d'environ 25 km et est à 72% recouverte par les eaux (soit 350 millions de km²). Les mouvements des plaques sont à l'origine des plissements montagneux, des tremblements de terre et des éruptions volcaniques. Les géologues divisent l'histoire de cette croûte en cinq ères partagées elles mêmes en périodes : 
- Le précambrien: de 4 500 à 570 millions d'années.
- L'ère primaire : de 570 à 225 millions d'années.
- L'ère secondaire : de 225 à 65 millions d'années.
- L'ère tertiaire : de 65 à 35 millions d'années.
- L'ère quaternaire : à partir de 35 millions d'années
La Terre est entourée d'une atmosphère, enveloppe gazeuse de 1 000 km d'épaisseur qui se partage en deux couches. L'homosphère, de 0 à 100 km d'altitude, est constituée à 78% d'azote, à 21% d'oxygène et à 1% de gaz divers (gaz carbonique et gaz rares). Dans l'ionosphère, au-delà de 100 km d'altitude, la composition de l'air varie en fonction de l'altitude et de l'influence du rayonnement solaire qui transforme les molécules d'oxygène et d'azote en ions (particules électrisées). L'atmosphère exerce sur la Terre une pression, de l'ordre de 1015 millibars, qui décroît avec l'altitude et varie selon les lieux et les époques de l'année. Les phénomènes d'évaporation et la rotation de la Terre provoquent la mise en mouvement de masses atmosphériques de pressions différentes, créatrice des climats.