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Le site du WWF

Un test permettant d'identifier l'impact des êtres humains sur l'environnement global vient d'être effectué par le WWF pour la France et les Français.

Née dans les années 90 au sein des universités américaines, l'idée d'empreinte écologique s'est fait connaître au Sommet de Rio sur le développement durable. Cette empreinte s'avère en effet un outil pertinent pour mesurer la pression qu'exerce l'homme sur l'environnement. Elle permet notamment de comparer la consommation par les humains des ressources naturelles, avec la capacité biologiquement reproductive de la nature. Pour chaque pays, l'empreinte prend en compte la surface nécessaire pour produire la nourriture, les fibres que les habitants consomment, pour répondre à leur demande énergétique et pour fournir l'espace nécessaire à leurs activités et à l'absorption des déchets. L'empreinte écologique peut être exprimée en hectare par année, par personne ou nation. En utilisant cet outil, le WWF a entrepris un vaste recensement des impacts humains sur la planète. Le WWF est un organisme indépendant, l'un des les plus importants pour la conservation de la nature. Il a travaillé en collaboration avec l'Union Mondiale pour la Nature et le programme des Nations Unies pour l'environnement. 
Premier constat : sur la Terre, 11,4 milliards d'hectares, soit un peu moins du quart de la surface terrestre, sont biologiquement productifs et abritent l'essentiel de la production de biomasse de la planète. Or, en 1999, l'empreinte humaine mondiale a été de 13,7 milliards d'hectares, elle a donc dépassé de 20% la capacité biologique de la Terre à la supporter. A l'évidence, l'empreinte n'est par la même pour un habitant du Mozambique et un Américain (de moins d'un hectare à 10). D'une manière générale, l'impact des pays riches est six fois supérieur à celui des pays à faibles revenus. Mais qu'en est-il de la France ? Avec le soutien du Ministère de l'écologie et du développement durable, le WWF France vient de dresser le bilan. Le résultat est sans appel : nous vivons au-dessus de nos moyens ! L'empreinte écologique du pays a augmenté de 47% en moins de 40 ans. Alors que dans le même temps, sa population n'a grandi que de 27%. 5,26 hectares par habitant sont nécessaires aux Français aujourd'hui, alors que la biocapacité du territoire est de 2,88 hectares. La France utilise donc plus de ressources que sa terre ne peut en produire. Si le pays devait vivre de façon autonome, il faudrait quasiment une France de plus pour répondre à ses besoins. Et si tout le monde faisait comme nous sur la Terre, trois planètes seraient nécessaires pour espérer vivre de façon durable. Dépendant de l'extérieur pour leurs ressources et le traitement des déchets, les villes sont les plus voraces (en France, les 345 aires urbaines regroupent 77% de la population). En tête des plus voraces : la capitale. L'empreinte écologique d'un Parisien est de 6 hectares par personne, soit 16% de plus que la moyenne nationale. En fin de liste, Besançon, avec une empreinte écologique de 5,2 hectares par habitant. L'écart entre les deux villes s'explique par les modes de vie : à Paris, les transports ont moins d'impact écologique grâce aux transports en commun, mais la consommation des biens et services est plus importante.

 

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