Dans sa quête des secrets du fonctionnement cérébral, le Surréalisme adopta ou inventa toutes sortes de jeux destinés àprovoquer les surgissements inopinés de la pensée, nécessaires par exemple aux séances d'écriture automatique (le jeu principal). Petit florilège :
Le jeu des identités analogiques que l'on attribue à une personne ("quel arbre, monument, pays..., serait-elle ?"). 
Le cadavre exquis : chacun poursuit le récit (caché) de son voisin àpartir de son dernier mot ou de sa dernière phrase. 
La question-réponse : on écrit une question et le partenaire répond sans la connaître.
Les récits parallèles : on perturbe de temps en temps une séance d'écriture automatique en lançant un "mot-repère" que chacun doit intégrer à son propre récit.
Le jeu des contraires : on écrit une évidence ou une proposition àlaquelle le joueur suivant doit apporter l'opposition la plus absolue, qu'il soumet alors au 3ème joueur comme une nouvelle proposition àcontredire, en pliant la feuille pour cacher la première, et ainsi de suite. 
Le jeu de l'un dans l'autre : en décrivant l'objet, l'animal ou le personnage imposé par le groupe, vous essayez de faire deviner celui que vous aviez auparavant choisi d'être.
Le jeu des définitions consiste à donner spontanément une définition décalée et analogique d'un mot (ex : viol = amour de la vitesse).

Le Surréalisme vit toujours ! et publie la revue S.U.RR..., 122 rue des Couronnes, 75O2O Paris.