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Margino blog
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Propos recueillis auprès de Danièle Flaumenbaum,
gynécologue et acupunctrice « La féminité, c’est un accueil et une
réceptivité en action. Trop de femmes restent encore
aujourd’hui complètement inactives, voire inertes quand elles font
l’amour. Comme beaucoup d’hommes mais d’une autre façon, elles
reproduisent le schéma de la petite enfance, où l’on reçoit
passivement l’affection des parents sans même savoir qu’on en est séparé.
Aptes à accueillir l’homme dans leur cœur et leur esprit, elles ne
savent pas l’accueillir dans leur sexe. Leurs mères ne leur ont pas
transmis que la rencontre des sexes se faisait à l’intérieur de leur
corps et nécessitait, pour être une vraie rencontre, le désir d’être
pénétrée. Résultat : ne sachant pas ressentir cet appel, et
encore moins le manifester, elles restent dans la peur du sexe masculin,
se laissent faire l’amour plutôt qu’elles ne le font. Elles en
ressortent frustrées et en accusent l’homme. Difficile d’avoir une
sexualité épanouie si vos parents ne vous ont pas fait sentir combien la
sexualité pouvait dynamiser ! Car là est le secret : féminin
et masculin sont des forces de vie très puissantes, destinées à nous régénérer.
L’homme doit savoir se ressourcer dans le corps de la femme, y nourrir
sa part de féminité, et pas seulement s’y décharger de ses tensions
internes. La femme, elle, doit oser exprimer son propre désir de la pénétration
et en ressentir les bienfaits. Contrairement aux idées reçues, la réceptivité
féminine n’est pas passive. Quand une femme comprend cela, elle entre
dans un autre monde, celui de sa vie adulte. » A LIRE Femme désirée, femme désirante, de Danièle Flaumenbaum, second prix au palmarès de Psychologies, croise psychanalyse transgénérationnelle, gynécologie et médecine chinoise pour expliquer comment se construit la sexualité féminine (Payot, 2006). |
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