En.marge                               Jean-Philippe Schlumberger : intuition et transmission de pensée

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L’amibe a déjà de l’intuition, alors imaginez l’homme !

Jean-Philippe Schlumberger fait partie des anciens de la recherche parapsychologique en France. Il a travaillé avec le professeur Marquelier sur la transmissions d’images ou de pensées à l’Institut Métapsychique International, puis dans les groupes animés par André Marcotte, qui allèrent jusqu’à donner, dans les années soixante-dix, des cours de télépathie ouverts au public. “Beaucoup de gens avaient tendance à disparaître dès qu’ils se rendaient compte que la télépathie marchait !” note-t-il. Un regard non sans humour sur de bien étranges expériences mettant en jeu l’intuition.

En.marge : Quel rapport la télépathie entretient-elle avec l’intuition ? 
Jean-Philippe Schlumberger : On connaît le protocole de l’expérimentation télépathique : une personne transmet à une autre une image, une sensation ou une pensée ; on juge du résultat en fonction de la similitude entre ce qui est émis et ce qui est perçu. Classiquement, on pense à un émetteur et à un récepteur. Mais ce n’est pas du tout ainsi que les choses marchent : ce sont les deux qui entrent en résonance. Quand nous en avons pris conscience, nous avons eu envie de dépasser l’expérience télépathique, qui est un échange de contenu de conscience, pour investiguer la fonction dont cette résonance semblait relever, une fonction que nous possédons tous : l’intuition. Précisons que l’intuition que nous étudiions dans ce groupe n’est pas celle des psy habituels, pour lesquels il s’agit soit d’un raisonnement inconscient, soit d’une façon d’appréhender plus directement les choses. Dans cette conception classique, on ne peut pas connaître quelque chose qui est inconnu. Lorsqu’un génie de la science a soudain un flash qui lui donne la solution d’un problème, ce serait que “ça a travaillé dans son inconscient”… Ce n’est pas faux, il y a certainement de ça, mais dans notre travail nous avions touché d’assez près au fait qu’il existe une autre perception, qui n’est pas encore élucidée… Assez vite nous avons eu l’impression que la forme d’intuition capable de découvrir des choses complètement nouvelles, sans passer par un raisonnement, était une qualité qui précédait de très loin la conscience humaine. C’est probablement une fonction du vivant. Il faut dire cela avec beaucoup de prudence, parce que du point de vue scientifique on ne peut encore rien prouver et cela ne se fera peut-être jamais. Mais nous avions coutume de dire qu’une amibe est très probablement intuitive ! On peut imaginer que même un organisme très primitif puisse, par un mécanisme analogue à l’intuition humaine, se diriger hors des zones qui lui sont défavorables, sans contact direct. D’ailleurs les biologistes, qui sont les scientifiques les moins ouverts à ce genre de vision (comparés, par exemple, aux physiciens qui travaillent avec des notions de champ et considèrent nos hypothèses comme plausibles), se trouvent confrontés à des phénomènes difficiles à expliquer autrement. Je ne pense pas qu’une amibe puisse être télépathe, mais “intuitive”, oui ! Du coup, nos recherches faisaient de la téléphathie un cas particulier de l’intution, décrite ici comme la capacité pour un être, même non conscient, à se diriger spontanément vers les zones qui lui sont les plus favorables, et d’adopter des stratégies nouvelles, ce qui est difficile à se représenter !
En.marge : Et la sélection naturelle, au sens darwinien ?
Jean-Philippe Schlumberger : Elle agit en même temps. Situation complexe : dans l’évolution des espèces comme des individus, vous avez des éléments dus à une sélection naturelle et d’autres dus à cette faculté inconnue que nous appelons intuition. C’est particulièrement net quand vous étudiez certains types de mimétisme. Comment expliquer que certaines orchidées aient pris exactement la forme d’une femelle bourdon, pour que les mâles soient attirés et déposent au passage le pollen des autres orchidées ; et surtout qu’elles fassent ceci en produisant une molécule odorante qui est justement celle des phéromones de la femelle bourdon en question ?! Là, c’est trop pointu pour que la sélection naturelle puisse être invoquée. C’est un mimétisme actif : la plante va chercher la meilleure façon de vivre… Ces communications particulières supposent une circulation d’informations dans le monde vivant, avant même qu’apparaisse une conscience dans le monde des animaux supérieurs. Voilà un point de gagné dans notre argumentation (rire).
Il s’agit d’une fonction de survie. Dans le cas de l’orchidée, elle lui sert à rendre la fécondation plus fréquente. Elle s’est spécialisée en fonction du désir sexuel d’une autre espèce. C’est très curieux. Supposons qu’il n’y ait pas de conscience dans le monde non humain, il y a tout de même très vite une communication pour ce qui concerne des questions vitales.
On retrouve des traces de ce phénomène dans le rappport psychique entre le prédateur et la proie. C’est une chose que nos ancêtres connaissaient bien, que nos chasseurs les plus intuitifs connaissent encore : lorsque vous êtes en face de votre proie, si vous y pensez vous allez l’avertir. Il faut donc être à la fois sur la piste et dans la non pensée, l’inaction. Ce rapport relève-t-il de l’intuition ? Je ne suis pas du tout sûr que cela en soit une, au sens où nous l’entendons. Les peuples dits primitifs, comme les Bushmen d’Afrique du Sud, les Pygmées, les tribus amazoniennes pratiquent cela très activement. Chez les peuples qui n’ont pas encore développé un mental spéculatif et analytique, presque toujours, les ethnologues ont repéré une familiarité totale avec ce genre de phénomènes. Les Bushmen, par exemple, dont on a beaucoup parlé à une époque, ont une faculté télépathique absolument naturelle et ils s’étonnent que nous ne l’ayons pas. Ils ont bien raison : ils sont capables de repérer des situations humaines à distance, et qui plus est de savoir où trouver le gibier ! En Amérique, on entre dans le domaine du chamanisme, un degré de civilisation plus élevé, avec la pratique des drogues, une conception du monde, des intermédiaires - ceux qui sont particulièrement doués -, et la connaissance est toujours basée sur une initiation, phénomène inconnu des Pygmées, par exemple. Initiation ou non, on rencontre là une forme d’intuition, mêlée à cette faculté de base du vivant, qui est de repérer ce qui est favorable, en particulier les plantes qui guérissent, et de connaître de l’intérieur l’ambiance, la vie, d’un animal. Savoir des choses, non par l’observation mais par le “sentiment” de la chose.
Cette qualité demande une adhésion, une empathie, un rapport profond, proche de ce sentiment que les cavaliers, par exemple, connaissent très bien vis à vis de leur monture. Ils le vivent parfois sans le savoir, mais beaucoup le disent : un rapport s’établit, très intéressant, purement intuitif, dont on retrouve les preuves dans de nombreuses histoires d’animaux domestiques.
En.marge : Comme ces chiens dont parle Ruppert Sheldrake, qui courent au portail à l’instant où leur maître a pris la décision de rentrer, même s’il est à 300 km, à une heure inhabituelle ?
Jean-Philippe Schlumberger : Par exemple. Cette intuition, familière donc aux tribus qui n’ont pas encore développé la partie analytique du mental, va être assez rapidement recouverte par des croyances, dans ce qu’on appelle le cheminement de la civilisation. D’abord les croyances religieuses : dès la sortie de l’état de chasseur-cueilleur, l’agriculteur a besoin d’un dieu ou d’une déesse comme intermédiaire, à qui il fera des sacrifices pour que la récolte soit meilleure. On n’a plus ce rapport direct, ça passe par là-haut ! Néanmoins notre intuition ne disparaît pas, elle va se diriger ailleurs, avec les religions cette faculté va progressivement être sublimée, devenir le phénomènes de l’unité avec la divinité, une forme d’intuition qui conduit le mystique ou le moine vers la conscience ou la compréhension de l’unité qui sous-tend l’ensemble de l’univers. Or il est intéressant, puisqu’on en est là, de constater que cette faculté est reconnue dans la plupart des grandes religions, et même très précisément désignée dans le bouddhisme. Cette fonction que le bouddhisme appelle prajna, c’est l’intuition transcendantale. Tout le monde en est doté, il s’agit de la développer, et en même temps elle est là de toute façon, car elle est la racine, la source de toutes les fonctions mentales. Y compris de la raison, forme de prajna qui s’est beaucoup spécialisée. Selon le bouddhism, la prajna, l’intuition fondamentale, conduit l’être jusqu’à l’éveil final.
Cependant, très tôt, il y a environ 8000 ans, la branche occidentale de cette évolution de la civilisation cherche à analyser, à comprendre avec la fonction analytique. Une autre forme de mental vient se superposer à la fonction religieuse. Dans notre Occident, elle connaît un développement phénoménal et fait le succès de cette civilisation qui, il faut bien le dire, a réussi pas mal de choses. Ce développement du mental rationnel passe par un enseignement, il s’apprend, le cerveau n’est pas de prime abord construit de cette manière, il le devient au cours de la croissance de l’enfant. Toutes ces connexions nerveuses qui permettent le raisonnement cartésien par étapes et déductions se construisent par des moyens culturels. Cela a une efficacité extrêmement grande dans un certain domaine. Néanmoins cette superstructure, utile comme elle est, occulte et cache l’autre approche des choses, c’est-à-dire l’approche intuitive, que l’on va retrouver, pourtant, dans les témoignages de nombreux savants, dont Einstein qui mentionnait ses rêves comme source de ses découvertes, ou ce mathématicien célèbre qui “visualisait”, littéralement, la clarification de solutions, sous la forme de substances mouvantes plus ou moins colorées. On a là une méthode entièrement intuitive, ne partant pas du tout des évidences pour construire une théorie cohérente, mais trouvant intuitivement des réponses dont la rationalité n’apparaît qu’ensuite. L’esprit moderne analytique, procédant de cause à effet, prend lui-même sa source, chez les grands savants, à une intuition très peu rationelle. Mais sans forcément le reconnaître !

Il existe une autre forme très spécifique d’intuition, c’est la vision interne que possèdent certains aveugles. Tous ne la connaissent pas, hélas, quoique beaucoup aient une capacité extraordinaire à “sentir” leur environnement. Pour certains, cela prend la forme d’une mise en forme mentale de l’espace correspondant, avec imprécision dans certains détails, à une “vision”. A ceci près que, par exemple, ils “verront” à travers les murs l’intérieur d’une maison. L’organe visuel étant manquant, nous sommes bien en face d’une intution, se traduisant en une vision interne qui est déjà seconde. Cela nous amène à l’intuittion expérimentale que nous avons pratiquée dans le groupe dont je faisais partie.

VERBATIM
Donc une personne sortait, on “envoyait” un message, et elle était censée retrouver ou du - approcher d’1 reconnaissance de ce qui avait été envoyé. Ds notre travail sur l’intuition, ns avons procédé d’une autre façon, là personne ne savait rien. On tirait une série de chiffres au hasard. Le 1er va représenter le rayon de la bibliothèque, le 2eme le livre, le 3eme la page, etc. Là tt le monde est content parce que ce n'’st pas comme pour la télépathie où seul reçoit, là tt le monde reçoit. On essaye pas de deviner, on essaye de rencontrer
Au départ, à l’IMI dans les années 50, le docteur Marquelier menait une recherche sur la transmission de dessins. C’était donc totalement visuel. On essayait de visualiser. On obtenait des résultats, mais avec des déformations, que Marquelier a répertoriées et classées selon un certain nombre de types. Le visuel élabore. L’image se retourne, se dédouble, souvent on peut retrouver l’original grâce à l’historique des déformations. Trop de délai, sans doute, entre le lieu où nous recevons l’intuition et toutes les connexions de synapses qu’il faut traverser pour arriver jusqu’à une visualisation ! A l’inverse, on se rapproche beaucoup de la source de cette capacité lorsqu’on abandonne le visuel pour s’adresser à la cinesthésie, la sensation globale que l’on a de soi et de son corps. En “ ressentant ” par ce biais-là, on obtient des informations plus justes, plus utilisables.
En.marge : Et comment s’adresse-t-on à la cinesthésie ?
J.P.S. : Alors là, on est dans la télépathie ! Il faut d’abord se “ brancher ” sur la personne, c’est-à-dire bien se la représenter mentalement. C’est très beau, comme sensation, j’avais le plus grand mal à sortir de cet état de communion. Vous ressentez ensuite l’ensemble de votre corps, une sensation générale du corps que nous avons appelé le “ sensorium ”. Avec un peu d’entraînement, lorsque vous recevez une intuition, subitement quelque chose change dans cette sensation. Par exemple, la transmission par télépathie d’un feu d’artifice provoquera comme une montée de kundalini, une énergie qui crépite tout le long de la colonne vertébrale et fait “ pshitt pshitt ” dans la tête. On ne reconnaît pas soi-même ce que c’est, mais quand on décrit la sensation, les autres disent tous : “ un feu d’artifice ”. Il a été transposé dans le sentiment du corps. 
Cette transposition a beaucoup d’inconvénients, parce que le corps possède déjà ses propres sensations - voire un rhume ou une envie de fumer - qui rendent très difficile de faire la part des choses. Je crois que beaucoup de médiums et de voyants restent à ce niveau-là. Ils n’extériorisent pas leurs intuitions, surtout lorsqu’ils n’utilisent pas un support de représentation. Nous avons poussé plus loin, en pensant qu’il fallait sortir cette sensation du corps, l’objectiver. Les cartes, le yiking, les oracles, etc., sont des moyens d’objectiver l’intuition, de la sortir de soi pour l’affiner encore, mais ils font intervenir un autre phénomène, la synchronicité, sur lequel il faudrait s’étendre.

Quand nous avons cherché un moyen de sortir l’intuition du corps, nous avions dépassé la réception des objets, dessins, etc., pour en arriver à envoyer par télépathie des situations, des événements. Or les événements ont une durée, et il est très difficile de se représenter le temps dans son corps, qui vit dans l’instant. Il s’agissait donc de trouver des repères permettant de localiser temporellement un événement. Il fallait prendre une convention. (La convention est extrêmement importante dans ce genre de recherche, on décide que c’est ainsi et le mental, à ce niveau-là très plastique, fait ce qu’on lui demande. C’est ce qui rend l’étude scientifique de ces phénomènes pratiquement impossible : la convention devient la vérité.) Nous avons choisi la ligne droite entre nos deux mains écartées, que nous percevions bien par cette sensation interne du corps à laquelle nous étions entrainés. , on va la déplacer le lg de cet droite, et à un endroit, ça va faire toc, on va ressentir qqch, et là on mesure, selon la distance sur la droite. On peut ainsi, par exemple, donner une heure. Ensuite on peut préciser et connaître le moment précis d’1 événement. Quelqu’un envoie un événement. C’est toute une affaire ! Il y a un événement précis, mais aussi son environnement temporel, il s’est passé quelque chose avant et quelque chose après. On peut recevoir tout ça en bloc, ce sera difficile à comprendre. Si on le reçoit en le marquant dans son déroulement, on obtient beaucoup plus de renseignements.

C’est ainsi que, pour des raisons de repérage temporel dans les envois, nous avons appris à objectiver entre les deux mains. Nous nous sommes rendu compte qu’il était inutile d’aller dans le sensorium, placer la sensation entre les deux mains avait un effet similaire, avec plus de précision. Bientôt nous ne recevions plus qu’entre les mains. Très intéressant. Comme dans le sensorium, tout à coupp il semble que quelque chose arrive, par exemple des formes, des objets, des actions. Reste à comprendre de quel genre de chose il s’agit. C’est difficile à décrire car c’est par la pratique que se développe une sorte de code intérieur. Est-ce psychologique ? Comme l’instinct animal ou le mimétisme végétal, est-ce “ psychologique ” ou plutôt matériel ? Déjà nous ne sommes plus dans l’intuition, mais dans une façon de la structurer, afin de s’y retrouver et de la faire passer dans le mental analytique. Ce faisant, nous avons eu aussi des expériences très désagréables, où bien que l’on puisse se dire à tout moment que ce n’est pas grave puisque ce n’est pas vrai, on ressent une peur. Mais nous étions là déjà dans les choses très élaborées. Nous commencions à nous en servir dans la vie courante, vers la fin des années 70. Par exemple, au moment où je prenais un billet de train j’avais comme la prévision de mon voyage tout entier, sans le voir précisément je savais le moment précis où un événement arriverait. Aujourd’hui je tire un yiking et cela revient au même, avec une objectivation encore plus grande ! ! ! 

Nous avons affaire à une faculté très basique, qui est le propre du vivant, et faite pour passer directement dans l’action. L’amibe ou la plante ne réfléchissent pas. La faculté de la vie qui deviendra l’intuition prépare toujours une action.
Et le plus souvent, sous le coup d’une intuition, nous agissons d’une manière que nous rationalisons. Nous traversons la rue sans savoir pourquoi, pour regarder une vitrine, croyons-nous, mais nous ne saurons jamais qu’un pot de fleurs est tombé là où nous serions passés si nous n’avions pas traversé.
On peut lire dans Platon une anecdote où Socrate, après avoir retenu ses amis fort longtemps, les raccompagnent enfin chez eux. Soudain, à l’entrée d’une venelle, il les quitte et disparaît par une autre rue. Les amis s’étonnent, s’engagent dans la venelle, mais c’est pour croiser bientôt un troupeau de porcs qui renversent tout le monde, piétinant et écorchant certains. “ Mais comment as-tu su ? ”, demandent-ils à Socrate. “ Mon daemon m’avait prévenu ”, répond le maître. Voilà un cas historique répertorié de cette intuition, qui chez Socrate, un être archi-conscient, se traduisait de cette façon : le daemon, une voix intérieure identifiée comme presque étrangère.
Dans un autre contexte culturel, en Inde, il est connu que la méditation, la concentration du samadhi développe des pouvoirs sublimés, qui font partie de la sainteté. 
Et tt ça est fait pour entrer directement ds la inaudible (crise ? )
C’est l’1 des 2 raisons pour lesquelles ns n’y accédons pas, c’est que ns avons svt des actions intuitives qui ne sont pas du tt repérables, c’est intéressant parcq on rencontre qch de cimilaire ds la suggestion post hypnotiques, vs savez, qd on met qqun en état d’hypnose, on peut lui suggérer une action à accomplir après l’hypnose. Ds les limites de ce qui est acceptable, on ne peut pas aller contre croyances ou convictions. Mais par ex, des choses idiotes sans importance. On s’aperçoit que la personne va faire ce qu’on lui a suggré, mais en inventant une raison pour le faire. Dans ce qui ns arrive avec les intuitions inconnues, celles qui ont disparu qui ne sont pas passées par la conscience, il doit arriver svt qch de similaire, càd que ns faisons qqch et nous attribuons ça à de tt autres raisons. J’’ai une amie qui a bcp dd’intuition, un prblm parc elle ne gère pas ça du tt , une personne assez angoissée. Ns étions sur les bords de la cure, un chemin sur une falaise au retour éboulé, la fem très inquiète avait senti un malheur à cet endroit là, mai elle se serait sans doute arrêtée pour lacer sa chaussure si cela était arrivé alor que ns passions : l’intuition peut srvir, elle n’est pas forcément angoissante.
Voilà donc quelques éléments retirés d’une longue pratique de l’intuition. L’élément très premier, lié à la vie elle-même. L’élément de prévision, qui reste inexpliqué. Et le mouvement, avec le fait que l’intuition est liée à l’action. C’est cet aspect qui m’a amené au Yiking, un moyen d’objectivation où tout est mouvement, représentation des “ quanta du changement ” comme dit Cyrille Javary. Tout hexagramme se “ construit ”, vient de quelque part, va quelque part, a un mouvement intérieur, une dynamique. Ces gens ont mis des millénaires, mais ils ont mis au point un mode d’accès à l’intuition fort intéressant ! On a souvent dit que le Y était un outil, comme un filet avec lequel on attrape une réponse. En tant qu’outil, il a une partie objective, et tout le reste est intuitif. Il est intuitif au moment de la synchronicité, et au moment de l’interprétation.

Un article pour Nouvelles Clés  

 

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