En.marge                            Télévision et enfance : la science dresse un constat dramatique

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On s’en doutait, la télévision est dangereuse pour les enfants. Il suffit de les voir, immobiles, les yeux rivés sur le petit écran, sourds à tout appel, pour en avoir une première intuition. Mais le verdict de la science, pour une fois unanime, va aujourd’hui bien au-delà. D’innombrables études à travers le monde dénoncent les méfaits de la télévision - et surtout de son abus - sur les comportements et la santé de nos enfants. Même en France, qualifiée de « désert épidémiologique dans ce domaine » par Claire Brisset, Défenseure des enfants (1), tous les rapports font le lien entre la télévision et les nouveaux troubles de l’enfance.
Tout se passerait dans le cerveau, encore tendre à cet âge. Ainsi, ce n’est pas pour rien s’ils restent scotchés devant la télé : elle les met dans un état proche de l’hypnose. Car, dans la minute qui suit l’allumage du poste, le cerveau entre dans un fonctionnement bien spécial. Des ondes lentes dites « alpha » remplacent les ondes beta de l’éveil, ce qui n’arrive normalement que les yeux fermés, en hypnose légère ou peu avant de s’endormir.(2) On constate, de plus, une nette prédominance de l’activité cérébrale dans l’hémisphère droit, qui traite l’information de façon émotionnelle et non critique.(3) Un tel fonctionnement aura pour résultat, avertissaient dès 1975 deux chercheurs australiens, de diminuer la capacité des enfants à apprendre.(4) L’imagerie par résonance magnétique est venue confirmer ce sombre pronostic, ajoutant la faible mobilisation du cortex préfrontal (siège des processus mentaux les plus élaborés) aux arguments des scientifiques, de plus en plus nombreux à tirer la sonnette d’alarme.(5) « Nous sommes en train de nous livrer sur nos enfants à une expérience incontrôlée, en attendant de voir les résultats ! », affirme le docteur Dimitri Christakis, médecin à l’Institut de Santé Enfantine de l’université de Washington à Seattle (Etats-Unis).(6) A en croire nombre d’études médicales ou comportementales, les résultats sont déjà là.

La télé tue l’imagination
L’effet le plus évident de la télévision est d’affecter la capacité de l’enfant à se représenter les choses – une faculté qui est à la source de l’imagination. L’étude menée en 2005 par le pédiatre allemand Peter Winterstein sur 1 900 écoliers du Bade-Wurtemberg, âgés de 5 à 6 ans, en témoigne avec éloquence (voir illustrations ci-contre). Plus les enfants passent du temps devant le poste, plus leurs dessins s’avèrent pauvres en détails, sans relief, voire complètement déstructurés pour les plus téléphages. Dès les années 70, une étude américaine mettait en évidence cette faiblesse de la fonction imaginative, en montrant que les scénarios de jeux élaborés par les enfants sont beaucoup moins créatifs quand ils sont sollicités par un épisode télévisé que lorsqu’un adulte vient de leur raconter une histoire.(7) L’auteur de l’étude allemande, quant à lui, après 17 ans passés à effectuer des tests en école maternelle, n’hésite plus aujourd’hui à comparer la nocivité de la télévision, pour le développement de l’enfant, à celle de la cigarette pendant la grossesse.

Elle empêche de se concentrer
Il n’a peut-être pas tort, car les dégâts ne se limitent pas à l’imagination. Bien d’autres facultés de l’enfant semblent pâtir de l’abus de télé, et notamment sa capacité à se concentrer et à apprendre. En cause, un excès de stimulation audio-visuelle qui infligerait à son cerveau encore en développement des dommages pouvant conduire à des déficits d'attention ou à l’hyperactivité.(8)(9) Ainsi, plus un bébé aura regardé la télévision, moins il réussira au CP.(10) Et les méfaits se confirment plus tard : une enquête néo-zélandaise, après avoir suivi pendant trente ans un millier d’individus nés en 1972-73, montre que plus ils avaient passé de temps devant le poste pendant leur enfance, moins leur niveau d’études était élevé.(11) Un autre exemple, extrême, vient confirmer que la télé peut avoir des effets dangereux pour le système neuronal. En 1997, un nouvel épisode du dessin animé Pokemon, diffusé à Tokyo sur une chaîne locale, provoqua étourdissements, nausées, vomissements et maux de tête chez des milliers d’enfants, et plusieurs dizaines de crises d’épilepsie photosensible, heureusement sans conséquences ultérieures.(12) L’analyse de l’épisode image par image permit de trouver le coupable : Pikachu, causant une explosion plein écran de flash bleus et rouges alternant à un rythme très rapide.(13) 

Elle perturbe le sommeil
Certes, la télévision produit rarement des effets aussi spectaculaires, mais son action sur le système nerveux n’en est pas moins réelle. Première victime : le sommeil. De nombreuses études anglo-saxonnes ont établi que la consommation télévisuelle était fortement liée aux troubles du sommeil, augmentant cauchemars, difficultés à s’endormir et réveils au milieu de la nuit, aussi bien chez le bébé que chez l’enfant ou l’adolescent.(14) La faute au milieu familial, plutôt qu’à la télé ? Pas vraiment, car selon la plus longue de ces études, c’est indépendamment de leur niveau socioculturel et de leur environnement affectif que les adolescents qui consommaient 3 heures de télévision par jour à 13 et 16 ans ont connu davantage de problèmes de sommeil – et ces problèmes ont perduré en arrivant à l’âge adulte.(15) 

Elle favorise l’obésité
Et c’est ainsi – via la perturbation du sommeil – que la télévision se trouverait responsable de l’obésité enfantine. On connaît aujourd’hui, en effet, les liens qui unissent obésité et manque de sommeil : ce manque affecte les mécanismes de la digestion et l’assimilation des graisses. Quant au lien entre obésité et consommation télévisuelle, il a été établi par nombre d’études, dont la dernière enquête du gouvernement américain sur la santé et la nutrition, qui offre l’avantage de prendre en compte un grand nombre de facteurs (socioculturels, ethniques, géographiques, habitudes alimentaires, activité physique). Selon cette enquête, les jeunes de 8 à 16 ans qui passent plus de 4 heures par jour devant la télé sont plus gros et plus gras que ceux qui la regardent moins de 2 heures.(16) On a même démontré qu’à l’inverse, des enfants qui réduisaient leur consommation télévisuelle (aidés par un programme scolaire) voyaient diminuer leur masse graisseuse, sans qu’il leur ait été demandé de changer leur comportement alimentaire.(17) Selon une autre étude, néo-zélandaise, la consommation télévisuelle compte plus que l’alimentation ou l’activité physique.(18) La télévision ne ferait donc pas grossir seulement par manque d’exercice, grignotage ou influence de publicités vantant une alimentation trop riche en calories. Mais aussi et surtout par manque et perturbation du sommeil. 

Elle rend violent
A parcourir la littérature scientifique, on en vient à se demander de quel méfait la télé n’est pas coupable ! Comment nier, par exemple, que la violence à la télé rend les enfants violents, alors que la démonstration fut apportée dès les années 1960 (19) et a sans cesse été confirmée depuis ? On l’a observé en laboratoire, en montrant que des bambins ayant visionné un personnage qui maltraitait une poupée étaient ensuite, en salle de jeu, plus agressifs que les autres.(20) On l’a constaté en direct, lors de l’introduction de la télé dans des villes canadiennes – où le taux de violence scolaire augmentait aussitôt.(21) On l’a confirmé à long terme, en relevant régulièrement pendant 20 ans la consommation télévisuelle de centaines d’individus, pour la comparer ensuite à leur parcours judiciaire, avec des résultats accablants pour les amateurs d’émissions violentes.(22) L’imagerie cérébrale permet de comprendre pourquoi les images violentes ont des effets aussi dramatiques - et notamment celles des JT, que nombre de psychologues accusent d’être plus traumatisantes, pour des enfants, que la fiction. A leur première diffusion tout au moins, le cerveau réagit comme s’il était exposé à la situation réelle.(23) Il se met en situation d’alerte, mobilisant le système limbique de fuite ou d’agression.(24) Mais la répétition des mêmes scènes – ou l’abus d’images violentes – provoque une désensibilisation de ce système d’alerte.(25) Ainsi, peu à peu, les enfants s’habituent à la violence et en viennent à la reproduire sans aucune émotion.(26) 

Elle coupe du monde
Au rythme de 10 scènes violentes à l’heure dans les fictions (chiffres CSA 1994), nos chers petits deviendront-ils tous des brutes ? Non, répondent les chercheurs. Mais il n’y a pas lieu d’en être rassuré, car la violence télé n’en affecte pas moins leur vision du monde et leurs comportements. « Sur 100 enfants de 11 à 13 ans soumis à des images violentes, 1/3 des enfants réagissent par de l’agressivité, note Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, auteur de l’une des rares enquêtes françaises. Mais 15% réagissent par de l’angoisse, et près de la moitié par de la honte. »(27) Selon lui, cette honte est propice à l’adhésion à un groupe et à la soumission. L’angoisse, elle, fait naître une peur de la vie que le théoricien de la communication George Gerbner appelait « syndrome du grand méchant monde, où chacun se sent bientôt le devoir d’être violent avec les autres parce qu’il est persuadé que les autres ne vont pas tarder à l’être avec lui ».(28)

QUE FAIRE ?
L’Académie américaine de Pédiatrie recommande des mesures drastiques : pas de télé avant deux ans et pas plus d’une heure par jour ensuite, jusqu’à la fin de l’adolescence.(29) Un tel régime semble difficile à suivre – d’autant que l’enfance est le moment où l’attirance pour le petit écran est la plus forte !(30) Sans doute faut-il se montrer plus pragmatique. A éviter absolument : la télévision dans la chambre. Pour le reste, il convient d’exercer un droit de regard parental sur le choix des émissions. Après tout, la télévision n’a peut-être pas que des défauts. Selon plusieurs études, les enfants qui regardent uniquement des programmes éducatifs ont une bonne socialisation, de meilleurs résultats scolaires et un vocabulaire plus riche, surtout dans les premières années.(31)(32) De même, une expérience menée dans les années 70 en milieu scolaire a montré que les enfants se montraient plus coopératifs après avoir visionné un programme à contenu « pro-social » – un épisode de Lassie. L’essentiel repose donc sur la responsabilité des parents dans le choix des programmes, et sur leur capacité à discuter avec l’enfant lorsqu’il est perturbé par ce qu’il a vu. « Il n’y a de vrai remède que dans l’éducation aux images, qui dépasse la seule analyse technique mais aborde les impacts émotionnels sur les enfants, » estime Serge Tisseron. Selon lui, les images devraient être accompagnées en permanence d’une vignette donnant leur provenance et leur date de création, il faudrait diffuser plus de making-offs sur les fictions, les pubs et les infos, et promouvoir les émissions d’éducation aux images comme Arrêt sur Images.

Mieux vaut qu’ils jouent aux jeux vidéo !
C’est l’avis de Michael Stora, cinéaste de formation, psychologue clinicien pour enfants et adolescents, auteur de plusieurs livres sur l’impact des nouvelles technologies.

« A l’inverse de la télévision, le jeu vidéo permet d’être à la fois acteur, metteur en scène et spectateur des images. Cette interactivité fait toute la différence. Grâce à elle, l’ordinateur devient une forme de contre-culture, contribuant à désacraliser l’image télé. Le geste interactif est un geste sain. Il montre chez l’enfant un désir de s’approprier les images, un refus de céder à leur fascination. La main, cette métaphore du Moi, lui permet de jouer avec elles, d’en prendre possession. Evidemment, je ne prétends pas que ces jeux soient faits pour éduquer, même si des études montrent qu’ils développent les compétences cognitives – spatialisation en 3D, intelligence déductive, capacité à réaliser plusieurs tâches en même temps. Dans nos sociétés envahies par l’image, où l’évolution du Quotient Intellectuel montre que l’intelligence en image dépasse l’intelligence verbale, l’image devient elle-même un langage. Quand un enfant de dix ans sait utiliser Photoshop, quand un ado fait du « machinima » en réalisant des petits films avec des images de synthèse proposées par un jeu vidéo, il apprend ce qu’est un montage, il commence à s’approprier la grammaire des images. Parce qu’il sait les manipuler, il comprend que la plupart mentent et sont des mises en scène, et cultive finalement moins d’illusions à leur égard que certains adultes. L’éducation aux images ne passe pas seulement par des cours, mais aussi par le geste interactif.
Dès lors, les conseils à donner aux parents sont assez simples : accepter de ne pas tout comprendre mais être curieux vis a vis de leurs enfants, pour qu’ils leur montrent à quoi ils jouent. Et, pourquoi pas, jouer eux-mêmes avec eux, et bouleverser le rapport aux images de toute la famille. Sans oublier cependant que ces nouvelles technologies sont des enjeux d’autorité et qu’ils doivent savoir mettre des limites, en acceptant au besoin d’être détestés ! »

Guérir par le virtuel : Une nouvelle approche thérapeutique, de Michael Stora et Blandine Dinechin (Presses de la Renaissance, novembre 2005)
L'enfant au risque du virtuel, de Serge Tisseron, Michael Stora et Sylvain Missonier (Dunod, mai 2006)

Baby TV : chaîne d’éveil ou baby-sitter cathodique ?
La présence sur TPS (canal 59), depuis l’automne 2005, de cette chaîne destinée aux bébés ne va pas sans questions. Certes, toutes les précautions ont été prises : des émissions courtes, pédagogiques et divertissantes, préparées en liaison avec des psychologues et des pédiatres, visent à éveiller l’esprit de bébé et même à « favoriser des échanges agréables entre parents et enfants », selon la chaîne. Mais parents et bébés regarderont-ils Baby TV ensemble, comme il est conseillé, ou servira-t-elle aux premiers à tenir les seconds tranquilles ? Et quels en seront les effets : un éveil à la vie, ou une plus grande fascination encore pour la télévision ? Réponse dans dix ans, pour le meilleur comme pour le pire. 

A lire
Manuel à l'usage des parents dont les enfants regardent trop la télévision, de Serge Tisseron. Un plaidoyer pour l’éducation aux images, avec des explications sur leurs effets psychologiques et des conseils pratiques pour en tirer parti (Bayard Culture, 2004). 
Ils n'ont d'yeux que pour elle. Les enfants et la télé, de Stéphane Clerget, pédopsychiatre ayant longtemps travaillé dans l'audiovisuel. Emaillé de situations réelles, un bilan des dégâts et des solutions d'éducation (Fayard, 2002).
Qu'est-ce qu'il y a à la télé ?, de Claude Allard et Cécile Dollé. Un psychiatre conseiller auprès du CSA et une journaliste démêlent les peurs des parents et proposent des pistes pour regarder intelligemment la télévision (Albin Michel, 2005).
La manipulation des enfants, nos enfants face à la violence des images, de Liliane Lurçat, directrice de recherche au CNRS. Comment la violence télévisée conduit nos enfants au conformisme et à la barbarie (éditions du Rocher, 2002).
Les Bienfaits des images, de Serge Tisseron (Odile Jacob, 2002). 

A voir
« Le Tube », film documentaire de Peter Entell (2002).
« Arrêt sur Images », sur France 5, dimanches, 12h35

REFERENCES
(1) Les enfants face aux images et aux messages violents diffusés par les différents supports de communication, Rapport de Mme Claire Brisset, Défenseure des enfants, remis en décembre 2002 à M. Dominique Perben, ministre de la Justice.
(2) Brain wave Measures of Media Involvement, H. Krugman, Journal of Advertising Research 11.1 (1971): 3-9. 
(3) Why Three Exposures May Be Enough, Herbert Krugman, JAR, décembre 1972
(4) A choice of futures: to enlighten or inform, Emery, Fred & Emery, Merrelyn, Canberra: Centre for Continuing Education, Australian National University, (1975)
(5) TV Violence and Brainmapping in Children, J. Murray, Psychiatric Times, vol. XVIII, n° 10, octobre 2001. Et : Murray JP, Liotti M, Ingmundson P et al. (2001), Children's brain response to TV violence: functional magnetic resonance imaging (fMRI) of video viewing in 8-13 year-old boys and girls. Presented at the 2001 Biennial Meeting of the Society for Research in Child Development, Minneapolis.
(6) TV and videogames : Major public health issue, D. Chistakis & F. Zimmerman, Archives of Pediatric and Adolescent Medicine, Vol. 160, 2006, 445-446
(7) Can TV Stimulate Imaginative Play ?, Singer, Jerome L. And Dorothy G. Singer, Journal of Communication, Summer 1976, pp. 74-80.
(8) Turned-on Toddlers, Halpern, Werner L., Journal of Communication, Autumn 1975, pp. 66-70.
(9) Early Television Exposure and Subsequent Attentional Problems in Children, Dimitri A. Christakis, Frederick J. Zimmerman, David L. DiGiuseppe, & Carolyn A. McCarty, Pediatrics vol. 113 n°. 4, Avril 2004, pp. 708-713
(10) Effects of Preschool Television Watching on First-Grade Children, Burton, Sydney G., James M. Calonico and Dennis R. McSeveney, Journal of Communication, été 1979, pp. 164-170.
(11) Association of Television Viewing During Childhood With Poor Educational Achievement, Hancox R et al., Archives of Pediatric and Adolescent Medicine, vol. 159 n° 7, pp. 603-696, juillet 2005
(12) A Follow-up Survey on Seizures Induced by Animated Cartoon TV Program "Pocket Monster", Ishiguro Y, Takada H, Watanabe K, Okumura A, Aso K, Ishikawa T, (Department of Pediatrics, Nagoya University Graduate School of Medicine, Nagoya, Japan), Epilepsia 2004, n°45, pp.377-383
(13) Long-wavelength red light emission from TV and photosensitive seizures, Y. Takahashi, T. Ozawa, H. Nakamura, S. Yamada, H. Okamoto, S. Yajima, K. Goto & N. Kondo, Acta Neurologica Scandinavica Volume 103 Page 114, Issue 2, février 2001
(14) The Association Between Television Viewing and Irregular Sleep Schedules Among Children Less Than 3 Years of Age, Darcy A. Thompson et Dimitri A. Christakis, Pediatrics 2005; 116, pp. 851-856.
(15) Association Between Television Viewing and Sleep Problems During Adolescence and Early Adulthood, ) Johnson, J.G., et al., Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine. juin 2004, Vol. 158, pp. 562-568.
(16) Relationship of Physical Activity and Television Watching With Body Weight and Level of Fatness Among Children - Results From the Third National Health and Nutrition Examination Survey, Ross E. Andersen, Carlos J. Crespo, Susan J. Bartlett, Lawrence J. Cheskin, Michael Pratt, JAMA, 279, pp. 938-942, 1998
(17) Reducing television viewing to prevent obesity, T. N. Robinson, JAMA, 282, pp. 1561-1567, 1999
(18) TV link to obesity stronger than diet/activity, R J Hancox & R Poulton (University of Otago, NZ), International Journal of Obesity, Vol 30 pp. 171-175, septembre 2005
(19) Television in the lives of our children, Schramm. W., Lyle, J., et Parker, E.B., Stanford University Press, Stanford, CA, (1961).
(20) Transmission of Aggression Through Imitation of Aggressive Models, Bandura, A, D Ross & S A Ross, Journal of Abnormal and Social Psychology 63: 575-82, 1961.
Et : Imitation of film-mediated aggressive models, Bandura, A., Ross, D., & Ross, S. H., Journal of Abnormal and Social Psychology, 66 (1), 3-11, 1963.
(21) Television exposure and children's aggressive behavior, Joy, L. A., Kimball, M. & Zabrack, M. L., in : The Impact of Television: A Natural Experiment Involving Three Towns, T. M. Williams (ed.), New York: Academic Press, 1986.
(22) Stability of aggression over time and generations, Huesmann, L. R. & Eron, L. D., Lefkowitz, M. M., & Walder, L. O., Developmental Psychology, 20, 1120-1134, 1984.
Et : Television Viewing and Aggressive Behavior During Adolescence and Adulthood, Jeffrey G. Johnson, Patricia Cohen, Elizabeth M. Smailes, Stephanie Kasen & Judith S. Brook, Science, Vol. 295. no. 5564, pp. 2468 – 2471, 29 Mars 2002.
(23) La violence à la télévision, Rapport de Madame Blandine Kriegel à Monsieur Jean-Jacques Aillagon, Ministre de la Culture et de la Communication. 2002
http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/communiq/aillagon/rapportBK.pdf
Et : (5)
(24) Ventral and dorsolateral regions of midbrain periaqueductal gray (PAG) control different stages of defensive behavior, Fanselow, M. S., DeCola, J. P., De Oca, B. M., & Landeira-Fernandez, J., Aggressive Behavior. 21, 63-77, 1995.
(25) Information flow from sensation to emotion plasticity in the neural computation of stimulus value, LeDoux, J. E., in : Learning and computational neuroscience: Foundations of adaptive networks (pp. 3-52), M. Gabriel & J. Moore (Eds.), Cambridge, MA: Bradford Books/MIT Press, 1990.
(26) Priming effects of media violence on the accessibility of aggressive constructs in memory, Bushman, B., Personality & Social Psychology Bulletin, 24 (5), 537-549, 1995.
(27) Enquête pour la direction de l’action sociale et le ministère de la culture, in : Enfants sous influence. Les écrans rendent-ils les jeunes violents ?, Serge Tisseron (Armand Colin, 2000, rééd. 10/18, 2003).
(28 The "Mainstreaming" of America, Gerbner, G, L Gross, M Morgan & N Signorielli, Journal of Communication 30 (3): 10-29, 1980.
(29) Children, Adolescents, and Television, American Academy of Pediatrics, Committee on Public Education, Pediatrics Vol. 107 No. 2, février 2001, pp. 423-426
(30) Television viewing at home: age trends in visual attention and time with TV, Anderson DR, Lorch EP, Field DE, Collins PA, Nathan JG., Child Developement. août 1986, 57(4):1024-33.
(31) Early childhood television viewing and adolescent behavior, Anderson, D. R., Huston, A. C., Schmitt, K. L., Linebarger, D. L., & Wright, J. C., Monographs of the Society for Research in Child Development, 66 (1, Serial No. 264), 2001.
(32) Words from "Sesame Street": Learning vocabulary while viewing, Rice, Mabel L.; Huston, Aletha C.; Truglio, Rosemarie; Wright, John C., Developmental Psychology. 26(3), May 1990, 421-428
Source chiffres CSA : site CSA et rapport Kriegel

AUTRES RESSOURCES
- Les enfants face aux images et aux messages violents diffusés par les différents supports de communication, Rapport de Madame Claire Brisset, Defenseure des Enfants,
A Monsieur Dominique Perben, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, décembre 2002
Voir : http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/024000633/0000.pdf

- « L’éducation aux médias ». Les Cahiers du CREDAM (CLEMI), n° 1, novembre 2001.

- « L’impact de la télévision sur les publics jeunes, problématiques, réponses et propositions». Gouvernet D. Rapport au ministère de la Jeunesse et des Sports, 1999. Revue de l’ INJEP, 1999.

- « L’environnement médiatique des jeunes de 0 à 18 ans : Que transmettons-nous à nos enfants ? » Rapport en réponse à la mission confiée par Ségolène Royal, Ministre déléguée à la Famille, à l’Enfance et aux Personnes handicapées, au Collectif Interassociatif Enfance Médias (CIEM), mai 2002.
Voir : http://www.laligue.org/LALIGUE/rubriques/champs/edu/citoyen/medias/02_rapp.pdf

- Rapport Blandine Kriegel


                                                                                     Un article pour Psychologies Magazine

 

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