3

En.marge                   Géobiologie :  Giorgio Thurn, architecte hors norme

Le reste :
Géobiologie 1
Géobiologie 2
Géobiologie 3

Accueil

Entretiens

Reportages & articles

Encyclo perso

Newsletter



Vers une acupncture de la Terre ?
De l’architecture à la géobiologie et plus loin encore, jusqu’à l’acupuncture terrestre. Ainsi pourrait se résumer l’ambition de l’architecte et géomancien autrichien Giorgio Thurn, mais aussi le programme des séminaires qu’il anime.
« Ancrer la force du ciel dans la terre. » L’intitulé du séminaire de Giorgio Thurn résume le projet d’un art de construire ancestral, méconnu chez nous au point qu’on peine à lui trouver un nom - malgré Carnac, Stonehenge ou les cathédrales qui lui servent de fleurons. Architecture sacrée, géomancie, radiesthésie terrestre, ou bien géobiologie, le terme le plus souvent employé aujourd’hui ? Au risque de choquer les puristes, on pourrait tout aussi bien parler de Feng-shui à l’occidentale, et le paradoxe est que l’on serait sans doute mieux compris, la mode pour le Feng-shui aidant. La comparaison n’est d’ailleurs pas si vaine, car de quoi s’agit-il, dans un cas comme dans l’autre, sinon de choisir un lieu le plus propice possible, puis d’orienter, construire et aménager des bâtiments de façon à profiter au mieux des énergies qui y circulent, qu’elles soient d’origine cosmique ou tellurique ? Le Feng-shui regroupe ces énergies dans un même souffle vital – le qi – tandis que la géobiologie s’appuie de nos jours sur des quadrillages d’ondes magnétiques – le fameux réseau Hartmann et le moins connu réseau Curry. Mais l’ambition est la même.
Et comme le Feng-shui, la géobiologie a le vent en poupe, si l’on en croit l’architecte autrichien Giorgion Thurn, qui pratique cet art de construire depuis des années – il fut le concepteur, en 1987, du centre Die Lichtung (la « Clairière ») où sa femme, la philosophe Christiane Singer, enseigna pendant vingt ans. Ses travaux rencontrent un succès croissant. Les projets s’accumulent. Ses séminaires font le plein, comme en septembre dernier, au bord de la ria d’Etel (Morbihan) où nous l’avons rencontré. Pour expliquer cet engouement, Giorgio Thurn avance une explication qui donne d’emblée le ton – visionnaire – de son propos. « La vibration de la Terre est en train de changer, affirme-t-il, et de plus en plus de gens le ressentent inconsciemment. Ils s’ouvrent aux préoccupations écologiques, à d’autres dimensions d’eux-mêmes, à un système de pensée où l’intuition jouera autant que le raisonnement, où les connaissances pourront venir aussi bien de la science et de la tradition que d’une vision ou d’un rêve. Dans ce changement, l’art de construire que l’on appelle géomancie ou géobiologie aura un rôle à jouer. »
On est tenté de lui donner raison. Cette discipline, en effet, semble répondre à un besoin de l’époque : allier intuition et savoir. Rares sont les activités humaines qui demandent à ce point de marier le feeling au calcul. Issue d’une longue tradition chamanique mais aussi bâtisseuse, s’inspirant de la symbolique des nombres autant que des dernières recherches sur le magnétisme, la géobiologie ne cesse ainsi de mêler baguette de sourcier et équerre, pragmatisme de la construction et volonté d’accéder à la lumière. Cette alliance de la sensibilité et de la réflexion, chacun peut d’ailleurs la tester par lui-même, et Giorgio Thurn y invite lors de ses séminaires, alternant exercices pratiques et conférences savantes. Certains la trouveront en s’initiant à la baguette ou au pendule, et en découvrant soudain qu’ils « ressentent quelque chose » - une chose qui leur donne envie d’en apprendre davantage. Pour d’autres, le sentiment d’élévation qu’apportent certains lieux, monuments ou églises trouvera des explications dans les arcanes de la géométrie sacrée. Mais comment expliquer Carnac, dont on ne sait presque rien ? « Il faut recourir au feeling, ressentir, rechercher la vision, propose Giorgio Thurn. Ce recours sera d’autant plus utile qu’avec le changement actuel du magnétisme terrestre, les réseaux Hartmann, par exemple, ne sont plus vraiment fiables. Chacun va devoir faire selon son intuition, avec la force de son esprit. » La géobiologie rencontre là une autre aspiration, plus spirituelle mais largement partagée aujourd’hui : le désir d’élever notre niveau de conscience. « Toutes les inventions géomantiques servent à créer un champ énergétique où l’éveil peut prendre place », confirme l’architecte.
Alors, à quand des hôpitaux, des parlements, des immeubles « géomantiques », capables de prodiguer à leurs hôtes l’illumination ou à défaut, sagesse et sérénité ? On en rêverait volontiers. Mais pour Giorgio Thurn, la géomancie moderne doit être plus ambitieuse encore : « Elle doit servir aussi la Terre. Pour favoriser la circulation de cette nouvelle vibration, qui nous rendra plus sensibles, plus créatifs, plus lumineux, il nous faut « réveiller » les anciens lieux sacrés et en créer de nouveaux, dans la nature, dans nos maisons et nos jardins, comme autant de points d’acupuncture pour la Terre. »
Les séminaires de Giorgio Thurn en France sont organisés par Isabelle Thurel, Les Bas Claux, 84480 Lacoste, Tél. : 06 08 45 10 19, Courriel : isabelle.thurel3@free.fr Site (en allemand) : http://www.subtilesbauen.at/a.htm

Ce que l’on sait
- Le champ magnétique terrestre a faibli de 10% depuis 1850, plus rapidement ces dernières décennies.
- Le pôle nord magnétique dérive aujourd’hui de 40 km par an, contre moins de 10km/an dans la première moitié du XXè siècle
Source : http://www.cidehom.com/science_at_nasa.php?_a_id=176
- Isoler un être humain du champ magnétique naturel provoque une désynchronisation de son métabolisme, aux conséquences graves.
Source : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11826883

Le reste :
Géobiologie 1.......................................................... Géobiologie 2.....................................Géobiologie 3

Retour haut de page 

 Retour à Encyclo perso

Accueil

Retour à Reportages et articles