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Marginal news n°287 - 31 décembre 2009

Puisque 2010 est l'Année de la Russie en France - et en clin d'oeil à notre presse-pravda nationale - mentionnons l'excellent site d'informations russe Novosti, ses multiples versions en langues différentes (qui ne racontent pas toutes la même chose) et son ouverture sur le monde. Pas plus de pensée unique et de langue de bois qu'ailleurs, et plein d'infos dont on n'entend jamais parler dans les médias francaouis. Jugez-en ici. Et pour un sondage révélateur de l'humeur de l'électeur (ou de l'abstentionniste) du Massachusetts (qui montre les raisons confuses du vote en faveur d'un Républicain dans cet état démocrate), c'est . Et Bonne Année !

Marginal news n°286 - 29 décembre 2009

Un attentat raté dans un avion et toute la pravda médiatique s'emballe. Pour remettre les pendules à l'heure, un commentaire de dedefensa, hélas devenu payant : "Si l’attentat avait réussi, que se serait-il passé? L’émotion serait à son comble dans tout le monde civilisé, dans une sorte de remake de 9/11, avec Kouchner et Bernard-Henri Lévy signant un article commun dans Le Monde, sous le titre de «We are all Barack Obama». Car notre civilisation hautement sophistiquée est prompte aux larmoiements lorsqu’il s’agit de nous-mêmes, et au resserrement des liens immémoriaux de nous-mêmes avec nous-mêmes. Nous acceptons avec le cœur assez léger qu’on massacre des Irakiens, des Palestiniens, des Afghans et quelques autres peuplades du même acabit, par erreur ou par information approximative (par exemple, confondre une cérémonie de mariage avec le déplacement d’un groupe d’al Qaïda, aisément reconnaissable à sa robe de mariée). Par contre un avion civil qui explose à la suite d’un attentat soulève en nous le frisson de la barbarie qui est à nos portes et proclame la mobilisation générale de la guerre sans fin. Cette vague d’horreur et d’anathèmes civilisateurs, d’émotions universelles, aurait largement brouillé le problème de l’efficacité du système. Au contraire, l’affaire du vol 253 sain et sauf, avec bombe prouvée, terroriste arrêté, etc., et tout cela passé au contrôle sans bavures malgré de multiples avertissements, expose d’une façon presque indécente l’incurie complète du système."

Marginal news n°285 - 14 décembre 2009

Il devient difficile de renvoyer au site dedefensa.org, l'accès étant devenu semi-payant. Citons cependant cet avis, que nous partageons, sur Obama prouvant qu'il n'est pas exactement, c'est le moins qu'on puisse dire, le réformateur que tant d'enthousiastes espéraient : "Ce que nous voyons avec sa décision sur l’Afghanistan, c’est le naufrage d’une intelligence dans le vertige du pouvoir. «It doesn't help to equate me to Bush», dit BHO à un de ses collaborateurs qui lui fait remarquer que telle décision, ou la poursuite de telle politique fait de lui un équivalent de Bush. Quoi qu’on puisse penser de Bush, l’argument n’a rien à faire dans l’appréciation d’une politique; ce n’est parce que Bush est supposé être un médiocre et BHO une intelligence brillante que la même politique deviendra vertueuse parce que c’est BHO qui la conduit alors qu’elle était obscène lorsque Bush la conduisait." L'article est ici.

Combien de temps faudra-t-il pour que les "libéraux" de gauche se rendent compte qu'ils ont été floués, que Yes we can n'était qu'un slogan marketing ? Autant de temps qu'il en a fallu aux Français pour réaliser que Mitterand était de droite ?

Marginal news n°284 - 6 décembre 2009

Quel est l e véritable enjeu des prochaines élections régionales ? En voici un éclairage saisissant.

Marginal news n°283 - 2 décembre 2009

Signe des temps : deux grands quotidiens français, L'Immonde et L'Itération, ont choisi de mettre en première nouvelle aujourd'hui sur leurs sites non pas la décision d'Obama de renforcer les troupes en Afghanistan, mais le fait que l'équipe de France de football ne sera pas "tête de série" lors de la Coupe du monde. On a les catastrophes qu'on peut. La "logique commerciale" l'emporte : les Français s'intéressent davantage au football qu'à l'Afghanistan, n'est-ce pas ? Croyance, décision autojustificatrice ou simple propagande ? Allez savoir ! ("Itération : répétition d'un calcul permettant d'obtenir un résultat approché satisfaisant".) Concernant la véritable information d'hier - la décision d'Obama -, la réaction de nos médias se résume au concert de platitudes atlantistes habituel. Il faut lire Contre Info pour trouver une traduction de la lettre de Michael Moore à Obama pour remettre un peu les choses en place. Quant à l'Afghanistan, la réalité de la présence française est décrite ici.

Marginal news n°282 - 25 novembre 2009

Une fois n'est pas coutume : voici une interview en anglais d'un spécialiste de l'Afghanistan, Rahimullah Yousufzai, directeur d'un journal pakistanais basé à Peshawar, à propos des taliban et cie. Pour en avoir une idée en français, il suffit de
1/ copier l'adresse du lien (ici : http://www.opendemocracy.net/opensecurity/kaustav-chakrabarti/links-between-taliban-and-al-qaeda-have-grown-stronger
2/ la recopier dans la fenêtre de recherche de Google,
3/ quand la page google indique le site, cliquer sur "traduire cette page"
La traduction n'est pas géniale, mais c'est compréhensible et éclaire la situation.

Marginal news n°281 - 13 novembre 2009

Voici un petit entretien avec Eric Laurent, auteur d'un livre sur le pouvoir des banques, qui devrait apporter une réponse à tous ceux qui se demandent pourquoi Obama se montre si indulgent envers la toute puissante finance.

Marginal news n°280 - 11 novembre 2009

Hommage aux Poilus, toujours et encore, qui savaient bien souvent que l'on se moquait d'eux, qui en tout cas l'apprirent vite, mais durent y aller quand même.

Marginal news n°279 - 5 novembre 2009

Une fois n'est pas coutume, allons-y d'un petit hommage au glorieux Claude Lévi-Strauss, mort récemment, témoin des mondes en disparition. On le ramène à son champ d'expertise, alors qu'il voyait plus loin. En 1995, dans Saudades do Brasil, il dressait de notre monde un bien triste portrait : «  Expropriés de notre culture, dépouillés des valeurs dont nous étions épris – pureté de l’eau et de l’air, grâces de la nature, diversité des espèces animales et végétales -, tous indiens désormais, nous sommes en train de faire de nous-mêmes ce que nous avons fait d’eux. » ("Eux", ce sont les Indiens, of course)

Marginal news n°278 - 21 octobre 2009

Ce qui semble le plus incroyable, dans la médiocrité de la Presse officielle française, c'est l'incapacité à faire preuve de la plus élémentaire curiosité. Ainsi, les trois quotidiens nationaux de référence (dont l'indépendance envers leurs propriétaires industriels de l'armement est de - en - évidente) continuent à citer comme experts économiques les personnes qui n'ont rien vu venir de la crise économique de septembre 2008, qui l'ont même créée, et qui aujourd'hui prétendent proposer des solutions (ne citons pas leurs noms, ce serait leur donner ici de l'importance alors qu'ils n'ont plus que le ridicule).

Remettons donc les pendules à l'heure en allant faire un tour (par exemple) auprès d'autres économistes qui, eux, avaient prévu cette crise - et qui aujourd'hui préviennent qu'elle est loin d'être finie. C'est ici (par exemple toujours).

Marginal news n°277 - 15 octobre 2009

"Le système a perdu la formule magique d’un gouvernement qui satisfaisait à ses besoins en satisfaisant aux besoins de l’habillage virtualiste de vertus sur lequel il s’appuie. " Cela venait de dedefensa au printemps, et se révèle exact davantage chaque jour, partout.

Marginal news n°-276 - 18 juin 2009

Prenons date : à l'heure où les autorités russes, chinoises ou japonaises proclament leur foi dans le dollar, c'est peut-être le signe que l'édifice commence à craquer. Les déclarations de confiance sont résumées ici.

Mais nul ne dit mieux la chose que dedefensa : "La démarche de l’“autre monde”/“contre-monde”(Bric pour Brésil Russie Inde Chine) est totalement structurante, contrairement à notre irrésistible chute déstructurante. Si tous ces nouveaux-venus ne sont pas des démocrates impeccables, chargés de la gloire d’un scrutin transnational avec deux tiers d’abstentions et d’un mépris traditionnel pour les vœux du votant qui vote à répétition, ils ont pour eux la légitimité de dirigeants cherchant à structurer un ordre pour résister à la déstructuration entropique que plus personne ne contrôle. En face, nos leaders incapables de résister au vertige de la déstructuration du monde, ne sont plus que l’ombre sinistre de la légitimité perdue."

Marginal news n°-275 - 13 juin 2009

Les résultats aux élections européennes devrait nous faire pavoiser, en-marge/elle pour avoir contribué au succès des écolos, et lui pour le taux massif d'abstention. Mais rien de tout cela. D'abord parce que le succès est très relatif (9 millions de spectateurs pour Home, à peine 2,8 d'électeurs pour la liste europe écologie et 600 000 pour les écolos indépendants...), Tout le monde le sait, l'Otan (et donc la France) ne gagneront pas la guerre en Afghanistan. Mais comme pour le reste, qu'à cela ne tienne ! N'ont-ils pas réussi à faire croire que tout avait bien marché en Irak ? L'essentiel n'est-il pas dans la communication, comme l'analyse très finement Dedefensa à partir du discours d'un influent commentateur américain passé de l'aile gauche du parti démocrate à la presse néoconservatrice de Rupert Murdoch. Mais pour revenir à la guerre en cours, cet interview du journaliste Mohamed Hassan en explique simplement mais exhaustivement les enjeux. Et l'on nous dit encore que c'est pour libérer les femmes !

Marginal news n°-274 - 19 mai 2009

Ces chiffres parlent d'eux-mêmes, ils viennent d'un article sur Agoravox lisible ici.

Nombre d’électeurs inscrits en 2007 en France : 44 472 733
Abstentions : 7 130 729
Votants : 37 342 004
Blanc ou nuls : 1 568 426
Exprimés : 35 773 578, soit 80 % des inscrits.
Chiffres 2007 issus de http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2007/FE.html
Nombre d’adhérents en 2009 et budget en 2007 (financement publique, adhésions et dons) :
 - UMP : 211 308 adhérents (source www.u-m-p.org) et 58,6 millions d’euros (30,41 % du total, source CNCCPF comptes 2007, p 7)
- PS : 200 905 adhérents (source Ouest France) et 63,5 millions d’euros (32,95 % du total, source CNCCPF comptes 2007, p 7)
 Nombre d’élus en France Métropolitaine : 558 000 élus pour 61,8 millions d’habitants métropolitains.
Source Monographie N°19 des Contribuables Associés : « Ce que gagnent nos élus », p 21
 En gros, deux partis politiques regroupent 63,36 % du budget total des partis politiques, et 1,25 % des électeurs.
 (Ce dernier chiffre est approximatif : si vous avez le nombre exact d’électeurs en France Métropolitaine, passez le moi)

Marginal news n°-273 - 25 avril 2009

L'Obamania sévissant partout en France, tournons-nous vers le Québec pour une magnifique leçon de politique, inspirée par Balzac. Plus terrifiant encore : l'expérience célèbre de Milgram (les volontaires y administraient des décharges à des cobayes humains) a été reproduite dans les conditions de télé-réalité pour une émission à venir sur France 2.

Marginal news n°-272 - 6 avril 2009

Le blabla de nos commentateurs, les grands titres de nos journeaux ("Libération" : "un G20 pas en vain"... !) vont-ils comme nous l'espérons achever d'aliéner le public ? Combien de temps prendront-ils et quelles galipettes mentales accompliront-ils pour nous faire avaler le fait que, en réalité, cette grande messe des puissants a accouché d'une souris ?
Les experts avertis ne s'y trompent pas. Inutile d'aller chercher du côté des révolutionnaires, arnarcho-autonomes ou autres opposants au système pour apprendre que toutes les "mesures" annoncées ne sont qu'emplâtres sur jambes de bois. Quels conseillers financiers indépendants ne se privent pas de porter le couteau dans la plaie, tel celui-ci.

Marginal news n°-271 - 27 mars 2009

Il ne sera pas dit que nos élites n'ont pas été prévenues : les économistes de LEAP 2020, que nous citons depuis 2006, adressent un avertissement solennel aux membres du prochain G20.

Marginal news n°-270 - 14 février 2009

Une petite plongée dans le panier de crabes ? C'est à Lyon; et c'est banalement exemplaire.

Marginal news n°-269 - 7 février 2009

La crise n'a pas fini d'alimenter le débat, car enmarge/elle n'y croit toujours pas, tandis que l'autre enmarge continue à tirer la sonnette d'alarme, tout en remarquant à quel point  les acteurs jouent désormais des partitions imposées. Pour nourrir sa cause, le groupe d'économistes auquel il se réfère souvent continue de prévoir pour l'été prochain la faillite des Etats eux-mêmes - un "défaut de paiement" général. Dans un autre article, ces économistes expliquent le mécanisme de la crise, en décrivent les différents impacts selon les pays et leur exposition à la crise financière, et livrent des projections dans le temps.

Marginal news n°-268 - 1er février 2009

Comme il va nous falloir de nouveau espacer nos interventions pendant quelques semaines, prenons date et jouons les devins. Après tout, cette crise ne semble guère différer - pour l'instant ? - des autres crises cycliques du capitalisme, et l'échange dérégulé des capitaux ne date pas d'hier.
Le cycle dont il est question est aujourd'hui décodé ainsi : 
Après une période de concentration monopolistique des entreprises dans les secteurs les plus profitables (télécom, grande distribution, armement), viennent la dérégulation et l'explosion du commerce (et l'augmentation de sa part dans la distribution-accaparement des plus-values du travail), dont les bénéfices servent à alimenter diverses bulles financières (en réalité, des opérations de pure spéculation).
Les bulles ont fini par éclater, aux premiers signes d'un ralentissement du rythme haussier sur lequel le château de cartes s'était construit. Résultats : panique boursière, perte de confiance, baisse de la consommation et de la demande de crédit.
Nous en sommes à l'heure de l'agitation des autorités tentant de sauver le système.
A suivre, et c'est là que nous prenons date, au risque de nous tromper bien sûr : la pression interne au système va obliger les pays (puisqu'ils sont le cadre de l'autorité ultime) à se fermer en un protectionnisme qui finira par avouer son nom (cela a déjà commencé). L'émission de devises pour sauver le système devrait aboutir rapidement à une hyperinflation et, à terme, au défaut de paiement de leur dette par certains pays - l'Islande aujourd'hui bien que cela ait été caché sous un prêt du FMI, et les USA dès l'été prochain selon les experts de GEAB/LEAP2020. A bon entendeur, salut !

Marginal news n°-267 - 31 janvier 2009

Et voici BHO aux prises avec la réalité. Fidèle à la tradition des "hommes politiques" de la "gauche de gouvernement", il commence par donner des gages de bonne volonté à ses opposants. Comme les socialistes français ont voté la guerre en 14 et les pleins pouvoirs à Pétain en 40, notre révolutionnaire en pantoufles veut négocier son plan avec les Républicains du Sénat (qui n'en veulent pas et disposent d'une minorité de blocage). Le système peut repartir de plus belle, et BHO prouve qu'il n'est pas FDR. Pendant ce temps, la presse française préfère parler de sa "colère" (très mesurée finalement) devant les bonus accordés aux banquiers. Quel héroïsme!

Marginal news n°-266 - 26 janvier 2009

Relevez deux faits contradictoires et mesurez ce que signifie cette différence : d'un côté, les USA et le monde entier ou presque se réjouissent de l'arrivée d'Obama, de l'autre la bourse plonge le jour où il prend ses fonctions. Qui compte vraiment ? Ceux qui crient "Yes we can" ou ceux qui vraiment peuvent ?

Marginal news n°-265 - 19 janvier 2009

On n'est pas loin mais il y a beaucoup de boulot. Un extrait d'article sur dedefensa résume notre étonnement devant la contradiction entre la gravité de la crise et les espoir mis en BHO, bientôt président des USA ou POTUS. "D’une part, sur un plan individuel, conformément à l’attitude d’individualisme que la système et sa philosophie poussée à l’extrême ont développée, la réaction est celle de la crainte, du repli sur soi et de l’abstention, – réaction qui s’est répandue comme une traînée de poudre depuis septembre 2008. Par contre, une perception psychologique plus collective des individus est conformée à la propagande du système, c’est-à-dire à sa création virtualiste permanente qui est fondée sur ce qu’on nommait dans les années 1920 “l’idéologie de l’optimisme”. De ce point de vue, il y a, comme dit Ferguson, “déni de crise”."

Marginal news n°-264 - 10 janvier 2009

Un commentaire posté sur dedefensa nous a semblé bien résumer la contradiction du discours voulant qu'il n'y ait pas de décideurs aux événements en cours et en même temps qu'il faut faire confiance aux personnes au pouvoir : 

"Se gausser de ceux qui voient des maniganceurs fomanttant de mauvais plans et leur trouver une imagination fertile, pour n'y voir qu'une volonte ou un jeu perfide de l'Histoire et sa grande roue, c'est admettre que les hommes ne sont que victimes de leur destinee, une propostion assez deiste.

Il y a une autre facon de voir les choses, qui est de considerer les hommes et leur envirronement comme un systeme ferme, complexe aux interactions etonnantes et parfois admirables, c'est admettre que peu d'hommes peuvent etre riches et puissants pour devenir encore plus riches et plus puissants, que quelques hommes peuvent decider du devenir de beaucoup, sinon du leur."

Marginal news n°-263 - 7 janvier 2009

Nous n'avons guère l'humeur joyeuse en ce début d'année que tout le monde nous prévoit encore plus "horribilis" que 2008. Et comme l'affaire du moment est la reprise de la guerre en Palestine, citons ce petit passage d'un article de dedefensa qui nous semble particulièrement instructif :
"Les opérations militaires, non seulement ne résolvent rien mais exacerbent tous les problèmes endémiques d’une situation; la “guerre”, désormais, ne crée plus de nouvelles conditions générales, au contraire elle se soumet aux conditions générales, –sorte de défaite du concept de la “guerre”. Ce qui nous permet, avançant sur la voie de sa définition, d’énoncer une règle de la G4G (Guerre de la Quatrième Génération, – classification de cette sorte de “guerre”) désormais clairement démontrée; au contraire du précepte que “la guerre est la poursuite de la politique par d’autres moyens” (que la politique) de Clausewitz succède un nouveau précepte selon lequel “la guerre est l’exacerbation et l’aggravation des problèmes politique par d’autres moyens” (que la politique)." Et de fait, n'a-t-on pas surtout envie de leur dire : "Mais allez-y, bandes de crétins, continuez à vous taper dessus !" ?

Marginal news n°-262 - 30 décembre 2008

Dormez, citoyens ! 3è ou 4è "pouvoir" - on ne sait plus très bien - la presse en nous "informant" veille sur notre sacro-sainte démocratie ! L'exemple du jour vient du Monde, qui annonce en brève que le "Pakistan suspend provisoirement le ravitaillement de l'Otan en Afghanistan". Pas un mot sur ce que cette nouvelle implique, notamment sur le fait qu'elle nous fait découvrir que l'Otan est depuis le début soumise au Pakistan, ce qui aurait risqué de nous faire réfléchir. Après des années passées à défendre cette invasion, le Monde annonce soudain et de manière détournée LE fait stratégique qui - parmi d'autres moins évidents et toujours discutables - en fait une aberration. Notre "quotidien de référence" ne fait-il pas admirablement son boulot ? 

Marginal news n°-261 - 26 décembre 2008

On ne peut pas vraiment parler d'un "noël de crise". Le virtualisme de l'époque nous met dans une situation toujours décalée par rapport à la réalité, dans l'enthousiasme comme dans la panique. Et puisque ce concept de virtualisme est cultivé par nos amis de dedefensa, renvoyons à l'un de leurs articles récents qui montre bien le défi qui se pose à Obama pour son entrée en scène : faire le show ou réformer le système ? Car au milieu des nouvelles toujours peu rassurantes, la presse française reste la tête dans le guidon, oubliant de mentionner celles qui annoncent l'avenir : la banqueroute des Etats eux-mêmes, qui commencera semble-t-il avec la Californie, dès février (en anglais)... Combien de temps encore nous fera-t-on croire que les soit-disant  "plans de relance" (vaste opération de remboursement de faillites privées par le public sans effets sur l'économie réelle) et que nos comptes en banque sont "garantis" ? Et quand viendra le moment de nous dire que ben non, enfin, en société de marché rien n'est garanti ? Sera-ce avant ou après que l'inflation ait épongé, pour le plus grand bien des nantis, l'épargne des petits qui n'ont pas cédé à la folie spéculatrice ? Rappelons que certains économistes prévoient, depuis plusieurs mois, la cessation de paiement de la part des Etats-Unis pour l'été prochain... Combien de temps, en effet, pourront-ils vendre des bons du trésor ne promettant aucun bénéfice ? 

Marginal news n°-260 - 19 décembre 2008

Il n'y a plus de limites à la bonne volonté des états de sauver leur système financier : voici venu le temps de l'argent gratuit. C'était une bulle du crédit bancaire ? Ajoutons-y celle du crédit d'état ! Avant l'été, prévoient certains spécialistes, les USA seront en banqueroute. Et cette crise n'est pas à comparer à 1929, mais à 1873, explique ce prof d'histoire expert ès-XIXè siècle.

Marginal news n°-259 - 16 décembre 2008

Les scientifiques réductionnistes poursuivent leur agenda : démontrer que tout est déterminé puisque "génétique" (alors qu'ils ne savent même pas vraiment ce qu'est un gène !). Dernier bouchon poussé : notre propension à voter ou non serait inscrite dans nos gènes. c'est en anglais hélas.

Marginal news n°-258 - 15 décembre 2008

Nous nous demandons souvent qui peut bien venir ici, ou même si quelqu'un y vient parfois. Du coup, cela devient de + en + une espace de stockage de liens. Aujourd'hui : les amis de dedefensa se laissent aller à imaginer une "guerre de sécession post-moderne", libération-toulouse donne un autre exemple de l'impunité accordée à nos "élites" et le patron des patrons allemands prônent l'interdiction de parole pour les défenseurs d'autres modèles de société (4e paragraphe de l'article). La colère gronde, s'amuse à faire peur un représentant médiatisé de l'establishment de gauche, tandis que les inspecteurs de l'éducation nationale préviennent le ministre du raslbol des profs.

Marginal news n°-257 - 13 décembre 2008

Il y a encore du souci à se faire : selon une étude du CREDOC, 64% des Français considèrent la télévision comme le "meilleur média pour suivre l'actualité", et 52% comme le meilleur pour la "comprendre"...

Mais l'événement du jour (pour nous qui sommes très en retard), c'est la réhabilitation du formidable Jacques Benveniste par rien de moins que le prix Nobel Luc Montagnier, lors d'une conférence tenue l'an passé en Suisse. Pas un mot dans la presse, télévisée ou écrite, à notre connaissance...  Le biologiste fou qui parlait de "mémoire de l'eau" et qui fut descendu en flèche par tout l'establishment, vous vous souvenez ? Il était notre ami, et nous savons combien le manque de reconnaissance et de soutien, puis ces descentes en flamme, l'avaient miné. Des excuses, journalistes asservis, transmetteurs de la parole des mandarins en place ! Mais non, ils nous referont le coup des commentateurs économiques, tous affairés aujourd'hui à nous dire combien ils avaient prévu l'inéluctable crise... On les voit sur tous les plateaux, les mêmes, poussant maintenant à la roue pour que l'Etat dédommage leurs copains, et prévoyant l'hyperinflation avec cynisme, en rigolant au "grand journal" sur Canal+, toujours aussi asservi, lui aussi. Le goudron et les plumes, puisqu'on ne peut rien leur souhaiter d'autre !

Marginal news n°-256 - 12 décembre 2008

Un petit regard vers le microcosme ? Il est de mise de ne pas s'étonner de la corruption qui règne en Grèce : la France est préservée de tels maux, n'est-ce pas ? A voir ! Rachida Dati "tiendrait" N. Sarkozy selon Le Point, tandis qu'on nous annonce la "grâce présidentielle" (un déni de promesse de + pour le président) pour Jean-Charles Marchiani, ex-préfet condamné pour divers méfaits, et jugé "détenu méritant" ! 

Marginal news n°-255 - 09 décembre 2008

Vous avez envie de mieux comprendre ce qui agite la société chinoise, entre nationalisme et retour d'un confucianisme proposé comme une valeur universelle ? Lisez Ji Zhe, fin intellectuel de l'EHESS qui, dans cet article comme dans celui-ci, montre bien ce qui est en action. On trouve également ici des textes plus centrés sur le bouddhisme moderne... tout un programme, à vrai dire.

Marginal news n°-254 - 06 décembre 2008

On ne parle plus guère de Joseph Stiglitz, l'économiste américain qui avait tout prévu. Pas de poste pour lui chez Obama, racontent nos amis de de defensa. Pourtant, comme le suggère Jacques Attali qui se rachète en ce moment et qui, toujours à l'affût, a fort bien compris la dimension de la crise (même si c'est un peu tard, à l'été 2007), ce serait le moment d'inventer. Mais Obama est coincé, comme nous le disions avant même qu'il soit élu, et nomme aux plus hauts postes les responsables de la crise eux-mêmes. La petite phrase d'Attali hier soir sur France 2 est passée inaperçue, elle valait pourtant son paquet de cacahuètes : "Il faudra que les gens se montrent plus revendicatifs", a-t-il dit peu ou prou, en dernier point d'une liste de 3 "il faudra" dont les 2 premiers étaient du Stiglitz tout craché (une nouvelle gouvernance économique mondiale, un nouveau rapport capital-travail). Bref, les solutions pour sauver l'insauvable, que les gouvernements n'appliqueront même pas. Tant mieux peut-être : il faut que les événements suivent leur cours, selon l'adage "on ne bouge qu'à coups de pied aux fesses". La crise, direz-vous, quelle crise ? Vous ne la sentez pas encore ? Mais deux millions de chômeurs en plus en quatre mois aux Etats-Unis, et les Français se disent qu'ils s'en sortiront mieux, comme en 1930 - sauf que les choses vont plus vite aujourd'hui. Mais ça fait si longtemps qu'on le dit ici ! 

Marginal news n°-253 - 01 décembre 2008

Pour ceux qui la connaissent, dé-structurons un peu l'histoire officielle du Watergate, qui veut que Nixon ait perdu sa présidence en raison d'une enquête finement menée par le Washington Post et son reporter vedette Bob Woodward, héros de la presse libre. D'après un livre pas si récent, de Len Colodny and Robert Gettlin dans ‘The Silent Coup’ (1982) : "L’establishment militaire fit payer le prix fort à Nixon en étant à la base du Watergate, notamment par l’intermédiaire d’un des deux enquêteurs du Washington Post Bob Woodward; Woodward, qui avait effectué un service de plusieurs années dans des postes de haute sensibilité dans l’U.S. Navy, proche de l’amiral Moorer, CNO de 1966 à 1970 puis président du Joint Chiefs of Staff de 1970 à 1974.; Moorer, anticommuniste acharné, adversaire juré de Nixon-Kissinger et instigateur de l'affaire d'espionnage interne signalée plus haut.

Marginal news n°-252 - 29 novembre 2008

Une petite plongée dans le monde réel, celui d'un système policier où les magistrats consentent à tout, y compris à enfermer massivement des déséquilibrés psychologiques auteurs récidivistes de délits mineurs (un an pour une paire de chaussettes, selon ce témoignage). Que ne feront-ils aux inculpés de Tarnac, dangereux terroristes comme chacun sait, pour maintenir l'ordre cher à leurs amis du gratin ? 

Marginal news n°-251 - 28 novembre 2008

Nul besoin d'attendre qu'il soit au pouvoir pour réaliser - ce que nous disions depuis des mois - que l'élection d'Obama ne donnera aucun des résultats attendus (par qui, et sur la base de quel programme ?). Les grands médias français continuent à ronronner dans leur admiration et à s'occuper de l'Obama française qu'ils appellent de leurs voeux. Mais les petits se réveillent : comme le montre ce texte sur Bakchich, il suffit de voir d'où viennent les "hommes d'Obama" pour en comprendre même davantage : un vaste coup médiatique ("change", "yes we can" !) destiné à permettre à l'establishment de sauver les meubles, et si possible de mettre la responsabilité du désastre qui va suivre (et de la guerre interne ou extérieure qui en découlera) sur le dos d'un Démocrate, noir de surcroît. Comme dans les années 30, puisqu'il faut comparer ! Les stratèges rejouent toujours la guerre -ici la crise- précédente. Ils ont sans doute tort, mais que peuvent-ils faire d'autre ? Comme disait Einstein, on ne résout pas un problème avec la pensée qu'il l'a créé. Mais si ! Quand on a le pouvoir, on peut tout se permettre. Cadeau total fait aux banquiers, selon le New York Times : 1 800 milliards de $, sans aucune contrepartie (ni baisse des salaires et autres émoluments des dirigeants, ni obligation d'ouvrir le crédit, comme on le fait croire : rien n'est signé, tout l'argent sert à boucher les trous, à tenir aussi longtemps que possible, avec comme horizon d'être le seul survivant et triompher...

Marginal news n°-250 - 22 novembre 2008

Nous ne pouvons plus appeler l'époque "avant la crise", puisqu'elle est là. Nous ne l'appellerons pas non plus "avant-guerre", même si nous pensons qu'elle viendra sans doute avant dix ans, étant le seul véritable moyen de sortie de crise pour le capitalisme, si l'on en croit l'Histoire. Mais partout les signes s'accumulent : les manoeuvres et préoccupations des pouvoirs le montrent, c'est vers la dictature que nous nous dirigeons. Enfin, elles ne le montrent pas tant que ça, les médias aux ordres faisant bien leur boulot. Merci donc à Daniel Schneidermann de le montrer un peu sur le site qu'il anime pour remplacer l'émission de télé dont il a été évincé.

" Mais il faut aller fouiller dans le fond des dépêches obscures, pour lire des nouvelles comme celle-ci: l'un des deux juges qui viennent de renvoyer Villepin en Correctionnelle, Henri Pons, devait être muté le 3 novembre à Montpellier. Catastophe ! Le dossier Villepin n'était pas bouclé. Les choses eûssent risqué d'être retardées. Heureux hasard ! La fatale mutation a été différée de dix-sept jours. Par un beau décret. Signé par qui ? Par le président de la République en personne. Mais oui, entre deux directives à Poutine et à Bush, il a trouvé le temps de se pencher sur la mutation à Montpellier d'un magistrat. Le président de la République, ce n'est pas ce justiciable nommé Sarkozy Nicolas, partie civile dans l'affaire Clearstream, et directement intéressé au renvoi de Villepin en Correctionnelle ? Mais si, c'est le même. Et qu'en dit la presse ? Rien. Elle est occupée ailleurs. Par quel prodige d'anesthésie sommes-nous dans un pays, dans lequel ce genre de nouvelles ne fait pas la Une ? C'est un mystère de plus."

Marginal news n°-249 - 21 novembre 2008

Ne ratez pas cette analyse, bien solitaire en français, du dernier rapport du National Council on Intelligence, l'organisme chargé de penser la stratégie à long terme des USA. Histoire de savoir quel avenir l'empire se prévoit ! 

Marginal news n°-248 - 18 novembre 2008

Il faut aller chercher ailleurs que dans la presse officielle des détails concrets sur l'équipe d'Obama, ses origines et ses projets. Peut-être parce que cela écornerait une fois de plus l'image idyllique que cette presse veut nous faire avaler ? L'article, sans doute trop critique, donne cependant une belle moisson d'infos !   

Marginal news n°-247 - 13 novembre 2008

Une brève lecture de de defensa étant notre seule sortie sur le net en ces temps de travail intense, nous y trouvons des perles à ne pas laisser passer, tel ce texte écrit en 1917 par le philosophe italien Guillermo Ferrero. Il faut résister à la tentation d'y remplacer Allemagne par Etats-Unis pour le rendre d'actualité ! Le mélange des volontés de puissance et de progrès qu'il dénonce sont en effet aujourd'hui une maladie du monde tout entier.

"Un effort qui ne réussit qu’à moitié est toujours pénible, à un individu comme à un peuple. A ce sentiment d’impuissance partielle s’ajoutaient les préoccupations très justifiées d’un danger réel. Ce peuple qui se multipliait au centre de l’Europe et qui développait avec tant de rapidité, sous la conduite d’un gouvernement énergique, sa puissance, n’était-il pas un danger pour les peuples qui l’environnaient? Mais toutes ces inquiétudes et toutes ces craintes ne seraient pas devenues si angoissantes, dans les années qui ont précédé la guerre, sans une illusion dans laquelle est la raison profonde de l’immense crise actuelle. Les idéals de perfection qui auraient pu limiter à des proportions plus sages notre admiration de l’Allemagne s’étaient obscurcis dans l’esprit du monde; mais ils n’avaient pas été reniés officiellement. Personne n’aurait avoué, même avant la guerre, vouloir vivre dans un monde sans beauté, sans justice, sans vérité. Quand on parlait du progrès ou de la civilisation, on sous-entendait toujours, plus ou moins clairement, une amélioration morale et intellectuelle. Notre époque voulait la puissance, mais elle voulait aussi, en toute sincérité, la charité, le droit, la justice, la vérité, le bien. Elle se fâchait facilement si quelqu’un doutait de ces vertus. Par malheur, si elle voulait ces biens, elle n’était pas moins obligée, par les passions et les intérêts dominants, à les sacrifier chaque jour à son désir de richesse et de puissance. Il s’agissait donc, pour notre époque, d’augmenter indéfiniment ses richesses et sa puissance, en échappant au reproche de payer ces biens matériels par une détérioration morale de la société tout entière. Le problème était difficile; comment l’a-t-elle résolu ? Elle a trouvé un moyen simple et commode de mettre d’accord l’idéal de puissance et l’idéal de perfection: elle les a mêlés et confondus. Une armée nombreuse de sophistes aidant, elle s’est convaincue que le monde s’améliorait, devenait plus sage, plus moral, plus beau, en somme plus parfait, à mesure qu’il enrichissait et qu’il développait sa puissance. La quantité pouvait augmenter et la qualité s’améliorer indéfiniment, l’une à côté de l’autre.

Quel rôle a joué dans la vie intellectuelle du XIXe siècle la nécessité où notre époque se trouvait de confondre les idées sur ce point vital! Que de théories ont été admirées, parce qu’elles sortaient de cette confusion et aidaient à la produire dans les esprits! Celle du surhomme, par exemple. Mais l’Allemagne fut encore le pays qui bénéficia davantage de cette confusion. L’ordre apparent qui régnait dans le pays, et cette coordination presque parfaite de tous les efforts de la nation vers la puissance, semblèrent l’idéal de la perfection intellectuelle et morale. L’Allemagne devint le modèle de toutes les perfections, parce qu’elle était le pays le plus puissant. Elle fut considérée comme la nation la plus intelligente, la plus instruite, la plus sage, la plus morale, la plus sérieuse du monde. Elle avait résolu mieux que les autres nations tous les problèmes de l’époque et réalisé l’idéal de la vie plus parfait. Son droit, ses institutions sociales, ses sciences, sa musique semblaient insurpassables; elle commençait même à devenir un modèle dans les arts. L’Allemagne avait transporté dans les arts sa manie du modernisme, sa capacité d’imitation et son esprit d’organisation; ce qui, dans l’immense anarchie esthétique de l’époque, semblait le début d’une ère nouvelle à un certain nombre d’esprits mécontents du présent. Même les socialistes s’étaient convertis, dans les pays latins, à l’admiration de l’Allemagne. Pour trouver un prétexte de récriminations contre le régime bourgeois, ils avaient oublié qu’ils devaient à ce régime la possibilité d’exister comme parti; ils exaltaient les “lois sociales” édictées par l’oligarchie militaire qui gouverne l’Allemagne comme un grand progrès dont leurs pays n’étaient pas capables; et le parti socialiste allemand, qui, sans les libertés données au monde par la Révolution française, n’aurait pas même pu exister, comme le véritable libérateur du monde! Ce qui revenait à dire que le gouvernement des Junkers était plus juste et plus humain que les gouvernements démocratiques de l’Europe occidentale. L’Europe se berçait dans ces absurdes illusions, quand tout à coup le ciel et la terre tremblèrent. L’Allemagne venait de mettre le feu aux poudres."

Marginal news n°-246 - 11 novembre 2008

Quelle date funeste par la réjouissance qu'elle évoque !Changeons nous les idées en regardant l'avenir. Les deux questions de la présidence Obama, posées judicieusement par de defensa : 

"• Obama sera-t-il un président réformiste, voire réformiste radical, non pas de l’Amérique mais du système de l’américanisme? Le deviendra-t-il dans une tentative qui deviendrait inévitable de réforme de certains aspects du système, laquelle réforme, avec l’inévitable réaction défensive du système qu’elle induirait, le conduirait à renchérir dans cette voie dans un processus de montée aux extrêmes? On sait que cette hypothèse, qui est celle d’un “American Gorbatchev”, porte in fine la conséquence d’une attaque qui pourrait être déstructurante contre le système.

• Obama prendra-t-il conscience (s’il ne l’a fait, ce qui est une énigme) de ce que le monde est menacé d’un crise systémique, sinon qu’il est effectivement entré dans cette crise systémique générale que nous jugeons eschatologique, qui implique évidemment des menaces ontologiques, non seulement contre la civilisation mais contre l’espèce? Ou bien ignorera-t-il la chose? Observons que cette deuxième hypothèse est liée en un sens à la première: la réforme pouvant devenir “réforme destructrice” du système implique la mise à jour, ou la prise en compte, pour celui qui la conduit, d’une dimension supérieure de menace déstructurante, qui est la crise systémique eschatologique dont nous parlons." Article ici.

Marginal news n°-245 - 9 novembre 2008

L'article de la semaine : le regard d'un économiste du Sud sur la crise économique, dans le Monde2, montre bien des choses.

Marginal news n°-244 - 8 novembre 2008

De defensa encore, et une lecture impitoyable du phénomène Obama, retombant aussi vite que la bourse.

"L’enthousiasme né du désespoir

L’Amérique est un pays qui prétend, par son affirmation et sa propre présentation de lui-même, être bien plus qu’une nation. On connaît ses origines, l’affirmation d’une Mission rédemptrice qui anime ses créateurs et caractérise ses prémisses et sa fondation, et ainsi de suite. Le lien entre cette “histoire” qui a été fabriquée plutôt que vécue et accomplie et la psychologie américaniste est fondamental. On ne peut rien comprendre de l’essentiel du phénomène américaniste, et notamment l’effet qu’il a sur nous tous, même si nous nous en déclarons farouches adversaires, si l’on ne prend pas en compte prioritairement ce lien. Cette situation psychologique impose une formidable tension dans le rapport que ceux qui vivent cette situation ont avec la réalité. Cette tension apparaît, explose de loin en loin. C’est à une explosion de cette sorte à laquelle nous assistons, mais certes d’ampleur exceptionnelle, dont la signification entière reste à trouver, dont les effets profonds sont encore à venir.

Il faut se remémorer le passé très récent. Contrairement à la description lyrique, mais justifiée pour le domaine psychologique, qu’Engelhardt fait de la campagne, cette campagne n’a pas eu lieu. Entendons-nous: la tension de cette campagne qui explose avec l’élection d’Obama était ailleurs pendant une phase importante en durée et en intensité de cette campagne. Du 15 septembre au 20 octobre (cette dernière date approximative, pour fixer les idées), cette tension était réservée à la “terreur” soudaine éprouvée par les citoyens, électeurs et consommateurs, devant la crise financière et ce que cette crise amenait de déstabilisation au terme d'une période très déstabilisée elle-même. La dernière séquence (disons 20-octobre-4 novembre) a vu un formidable transfert de cette tension, et sa couleur est passée de la terreur et du désespoir à l’exubérance et à l’enthousiasme. Ce transfert d’un extrême à l’autre a été vécu comme un intense soulagement. Ainsi sommes-nous passés, en un laps de temps incroyablement court, de la réalité (le crise, la déstructuration) à laquelle est confrontée l’affirmation originelle de l’Amérique à cette affirmation originelle réaffirmée avec tous les moyens formidables de la communication, avec toute la puissance d’une psychologie collective s’appréciant soudain comme libérée du carcan de la crise.

Un tel phénomène, une telle séquence de phénomènes psychologiques colossaux et contradictoires, ne peut évidemment pas ne pas laisser de trace. Il le peut d’autant moins qu’il exprime une réalité, au-delà de l’affrontement entre la réalité et l’affirmation originelle réaffirmée; cet affrontement lui-même, entre réalité et non-réalité, est une réalité formidable parce que formidablement exacerbée de la situation psychologique des USA aujourd’hui, par conséquent un des facteurs essentiels de la situation politique. Un facteur supplémentaire à considérer, qui montre bien qu’il s’agit d’un phénomène psychologique qui dépasse Obama, est la différence entre ce formidable déferlement d’enthousiasme et la hauteur des chiffres de l’élection; 52% des votants pour lui, c’est très loin d’être une majorité écrasante, même s'il s'agit d'un chiffre d'une réelle hauteur pour une élection présidentielle US. Il y a un grand facteur de déséquilibre entre cette puissance psychologique et cette moyenne statistique assez sage, dans les normes du système même si en haut du tableau. L’enthousiasme déferlant concernait une situation, pas un homme. C’est un quiproquo gros de nombreuses autres incompréhensions.

Obama a été élu comme un outil, un instrument de réaffirmation désespérée de l’Amérique originelle, encore plus que comme un symbole. Il a peut-être été plus manipulé par les événements qu’il ne les a manipulés, – nous dirions même “sans doute”, sinon “sans aucun doute”. C’est une ambiguïté grosse d’évaluations erronées. Notre sentiment est qu’Obama sera accaparé bien plus qu’on ne croit par la situation intérieure des USA, à commencer par leur situation psychologique. Jamais la psychologie n’a été autant celle des extrêmes, jamais l’enthousiasme n’a été plus proche du désespoir, pour en être né avec une gestation comptée en jours, par conséquent menacé d’y retomber aussitôt."

Marginal news n°-243 - 7 novembre 2008

La cuvée du jour est pour rebondir sur la note du 24 octobre : :récit d'un journaliste français en Afghanistan. A la différence de ses collègues anglais, il a fait la bientôt fameuse Highway One en tant qu'embedded dans un véhicule blindé français. Ici

Marginal news n°-242 - 5 novembre 2008

Que n'entendrons-nous pas à propos de l'élection de Barack Obama ? C'est l'arrivée du Magicien d'Oz ! Hors des discours ambiants, ce petit papier du Monde éclaire bien des choses, mine de rien. Comme ce journal a l'habitude de rendre certaines archives rapidement indisponibles, le voici presque en entier : 

"La campagne de M. Obama inspire les conseillers de M. Sarkozy

Et s'IL y avait une recette à importer ? Le phénomène Obama fascine la classe politique française, à droite comme à gauche, et surtout... à l'Elysée. Pierre Giacometti, ancien directeur d'Ipsos devenu conseiller politique de Nicolas Sarkozy, revient d'une semaine d'immersion dans l'équipe de campagne de Barack Obama : "embedded" pour le compte du président français, qui réfléchit à la refonte stratégique de l'UMP et... à sa future campagne présidentielle. Nicolas Sarkozy, qui se targue d'avoir accueilli M. Obama, venu en observateur pendant la bataille électorale française de 2007, veut analyser - au-delà des qualités propres du candidat démocrate - les ressorts de sa campagne.

Mais les Français sont encore très loin de l'ultra-professionnalisation des politiques américains. "Obama, c'est l'"entertainment" en politique, analyse Christophe Lambert, communicant, membre de la cellule stratégique de l'UMP. Il applique les lois du cinéma à la politique. Un bon acteur, une bonne histoire, un bon récit. Obama, c'est la cohérence entre le héros et un scénario. C'est une superproduction politique, l'histoire d'un héros qui incarne la promesse d'une Amérique nouvelle. Il a compris, comme Nicolas Sarkozy, qu'il fallait faire de la politique un spectacle."

Pour les communicants français, les succès de M. Obama tiennent dans le recrutement, dans la société civile, des meilleurs spécialistes d'Internet, de la communication, de la publicité, des sondages, des finances, de l'économie ou encore de la diplomatie.

De David Axelrod, ancien journaliste à la tête d'un cabinet de consulting, à Chris Hughes, cofondateur de Facebook, le sénateur de l'Illinois a réussi à agréger les intelligences du pays. "Dans le même temps, note un conseiller de M. Sarkozy, Obama a été capable de construire une campagne du bas vers le haut où le citoyen s'investit en tant qu'agent électoral et fabrique des relais dans tout le pays."

Dès la convention démocrate de Denver, en août 2008, l'UMP avait dépêché ses observateurs, quand le Parti socialiste avait presque ignoré ce rendez-vous. Louis Giscard d'Estaing, président du groupe d'amitié France-Etats-Unis à l'Assemblée nationale, et Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat à l'emploi, avaient notamment fait le déplacement.

Xavier Bertrand, le ministre du travail, qui rêve d'un grand destin avait, lui, envoyé son chef de cabinet, Michel Bettan. "C'est le seul événement politique planétaire, analyse M. Bettan. Quatre jours de spectacle regardés par le monde entier ; 75 000 personnes qui déferlent sur la ville. L'équipe d'Obama ne laisse rien au hasard. Même lorsque le spectateur croit à la spontanéité, même lorsque ce sont de simples citoyens qui interviennent, tout a été préparé en amont par les équipes d'Obama."

LA "MARQUE" DU CANDIDAT

Professionnalisation, scénarisation à outrance : les Français rêvent d'importer la méthode. "Nous devons être capables, note Michel Bettan, de créer un événement fondateur, majeur, comme la convention démocrate, qui mobilise sur plusieurs jours." "Nous avions amorcé cette démarche en 2007, au Bourget. Mais il faudra aller beaucoup plus loin en 2010, précise Christophe Lambert. L'organisation d'Obama est quasi militaire."

La publicité, le financement, les lobbies ; les conseillers de Nicolas Sarkozy rêvent de briser les carcans et les tabous français. "En France, déplore M. Bettan, la législation interdit toute publicité. Il nous faut inventer de nouvelles fenêtres. On peut, par exemple, réfléchir à l'utilisation de spots sur Internet."

"Les Américains n'ont pas peur de l'émotionnel. En France, sur cette question, on est encore mal à l'aise, note M. Lambert. Et c'est pourtant le registre le plus fort. L'émotion, la famille, éventuellement les drames : les Américains utilisent tout ce qui donne de l'épaisseur à une marque." Car les communicants parlent désormais de la "marque" d'un candidat, la "marque Obama", la "marque Sarkozy".

Une marque qu'il s'agit de développer comme n'importe quel autre produit avec son logo, sa typographie, son slogan, son positionnement, ses valeurs. La campagne présidentielle de 2012 risque d'avoir un fort accent américain.

Sophie Landrin

Marginal news n°-241 - 25 octobre 2008

Si vraiment vous n'avez toujours pas compris cette histoire de subprimes, voici un éclairage un peu simpliste mais assez rigolo qui vaut bien les quelques vidéos qui traînent un peu partout.

Marginal news n°-240 - 24 octobre 2008

Pour illustrer l'indigence des médias français à propos de la guerre en Afghanistan - dans laquelle après tout l'armée française est engagée, et on ne peut que l'en plaindre - voici trois exemples montrant ce qu'en dit aujourd'hui le "journal de référence", Le Monde: une anecdote rapportée par l'armée elle-même ("l'abandon à l'ennemi", comme disaient les communiqués de juin 40, de deux missiles anti-char), une interview (un communiqué ?) d'un sous-secrétaire d'Etat américain ("Al-Kaida est enracinée en Afghanistan et au Pakistan"), et une brève de 15 lignes sur un attentat ayant visé l'armée afghane. Pas vraiment de quoi savoir ce qu'il s'y passe, n'est-ce pas ? Il n'y a pas qu'aux USA que règne l'emprise du CMI !

Marginal news n°-239 - 23 octobre 2008

Une fois de plus, il faut lire l'anglais pour en apprendre un peu sur la situation en Afghanistan, les courageux médias français préférant les communiqués de l'armée. Du coup, nous ne savons pas à quel point cette situation est épineuse, et s'apparente tout simplement à une défaite pour les troupes de l'OTAN (il faut dire qu'on est vachement loin de l'Atlantique Nord, n'est-ce pas ?). La route principale, reconstruite à grands frais, est chaque jour l'objet d'explosions de bombes (la nouvelle technique de résistance, employée aussi en Irak) et parfois carrément d'attaques de convois militaires, et tout ça à moins de 100 km de Kaboul ! Notre avis : cette guerre est ingagnable, et cela n'est pas dû à une supposée invincibilité du peuple afghan, mais à la nature même des "guerres de 4è génération" opposant des armées constituées à... rien du tout (des bombes artisanales, quelques échauffourées avec des partisans (pardon, des Talibans !) en haillons (mais bien équipés), une atmosphère de terreur, le tout dans un pays délabré et corrompu). L'article reportage, en anglais hélas donc, est ici.

Marginal news n°-238 - 21 octobre 2008

Le "grand retour de l'Etat", comme le clament nos journalistes mandatés ? Pas sûr, démontre le philosophe Bruno Bernardi dans cet article. Un extrait : "Les étatisations, partielles ou totales, ouvertes ou déguisées, auxquelles nous assistons portent toutes sur des institutions financières. Elles ne représentent donc, en l’état des choses, ni le retour d’une économie d’État, ni celui de l’État entrepreneur, mais quelque chose de profondément inédit : l’institution de l’État en gérant du marché financier, c’est-à-dire, suivant le point de vue, la transformation du marché en institution étatique ou de l’État en institution du marché."

Marginal news n°-237 - 20 octobre 2008

Reprenons sans tarder contact avec nos amis de LEAP/Eurpope 2020, puisque leurs prévisions ont jusqu'ici été pertinentes quant à la "crise systémique globale" qu'ils annoncent depuis plus de 2 ans, avec plus de précision que nous, qui la pensions inexorable depuis Thatcher et Reagan et la folie douce du TINA (there is no alternative) qui règne depuis. 

Ils annoncent pour l'été prochain la mise en faillite des Etats-Unis, ou plus exactement, l'impossibilité pour le gouvernement fédéral de rembourser sa dette, qui vient de dépasser les 10 000 milliards de dollars.

Marginal news n°-236 - 18 octobre 2008

Si vous n'êtes pas encore un(e) habituée(e) du site dedefensa.org, répétons-le : c'est une mine d'infos, quelle que soit l'opinion que l'on ait par ailleurs sur la pertinence de leurs analyses. La petite lumière du jour, éclairant la réalité au lieu de la manipuler comme le fait la télé :

"Ce matin, le Guardian révèle les données chiffrées des salaires et bonus des cadres dirigeants des principales banques de Wall Street, celles qui vont bénéficier du fameux “plan de sauvetage” Paulson. Le décompte que donne le Guardian porte sur une somme de $70 milliards, soit 10% du volume du plan Paulson. Dans certains cas de banques dont la valeur s’est effondrée, le volume des salaires et bonus des cadres dirigeants est supérieur à la valeur cotée en bourse de la banque, – cas de la JP Morgan la semaine dernière."

Marginal news n°-235 - 15 octobre 2008

Voici un texte de Françoise  Garteiser, de La Chronique Agora, qui résume notre opinion quant au "rebond" actuel présenté comme la fin de la crise par les médias :

"Ca y est, on est sauvés ! La crise n'aura pas lieu. Les banques centrales et les gouvernements de la planète, héroïques, sont entrés en scène et ont assommé le marché baissier à grands coups de milliards de dollars. 
Recapitalisation des banques, garanties à tous les niveaux, injection de liquidités... Partout dans le monde, les autorités ont collaboré pour éloigner le système bancaire du gouffre au bord duquel il vacillait.
Résultat, envolée spectaculaire des indices mondiaux -- avec les valeurs bancaires sur le devant de la scène.
On croit rêver.
Le risque a-t-il disparu ? Qu'en est-il des milliers de milliards de dollars de produits structurés -- swaps, CDO et autre CDS -- qui flottent toujours au-dessus de nos têtes comme un nuage toxique ? Ont-ils été liquidés ? Et puis... où les gouvernements sont-ils allés trouver tout cet argent ? Sous les coussins du canapé ?
Pour autant que je puisse en juger, les dernières mesures ne font que rajouter une couche de ce qui a mis le système dans un tel pétrin : toujours plus de cash, toujours plus de crédit facile.
Et quelle couche ! 500 milliards par ici, 250 milliards par là... Rien que pour l'Union européenne, on annonçait hier une enveloppe de 1 700 milliards de dollars au total.
Non, on n'a pas résolu la crise. On a simplement reculé pour mieux sauter. La récession mondiale est désormais une réalité avec laquelle il faut compter. Augmentation du chômage, baisse des revenus... avec quoi les gouvernements vont-ils payer leurs engagements ? Une fois encore, on se retrouve obligé d'éteindre les incendies de court terme au détriment des générations futures. "On s'en souviendra dans les livres d'histoire", a-t-on souvent entendu ces derniers jours -- sans doute, sans doute... mais je ne suis pas certaine que les commentaires seront très amènes.
Résumons-nous : suite à l'effondrement de la bulle du crédit (causée par un excès de liquidités et de crédit facile), les autorités injectent encore plus de liquidités et de crédit dans le système pour tenter de regonfler ladite bulle.
Excusez-moi ce parallèle peu ragoûtant, cher lecteur, mais le système bancaire actuel ressemble à une plaie purulente. Il faudrait débrider, enlever les chairs mortes, désinfecter, cautériser. Douloureux, mais sain. Au lieu de cela, on colle sur la plaie un emplâtre de boue provenant du marais le plus proche, en espérant que cela suffira à la guérir. Alors certes, pendant un temps, on ne verra plus la plaie. Mais la surinfection guette... suivie par la gangrène et la mort du patient.
Eh oui ! Même si le système bancaire est effectivement sauvé, l'équation de base (inflation monétaire + récession économique) est toujours là... à la puissance 1 700 milliards. Comment se résoudra-t-elle ? Je n'en sais rien. Par contre, ce dont je suis certaine, c'est que les monnaies papier n'en sortiront pas intactes. "              Françoise Garteiser  La Chronique Agora

Et en guise d'explication, cette blague qui circule en ce moment un peu partout : UN "TRADER" DE SINGES
Une fois, dans un village, un homme apparut et annonça aux villageois qu'il
achèterait des singes pour 10 $ chacun. Les villageois, sachant qu'il y avait des singes dans la région, partirent dans la forêt et commencèrent à attraper les singes. L'homme en acheta des centaines à 10$ pièce et comme la population de singes diminuait, les villageois arrêtèrent leurs efforts.
Alors, l'homme annonça qu'il achetait désormais les singes à 15$. Les
villageois recommencèrent à chasser les singes. Mais bientôt le stock s'épuisa et les habitants du village retournèrent à leurs occupations. L'offre monta à 20$ et la population de singes devient si petite qu'il devint rare de voir un singe, encore moins en attraper un.
L'homme annonça alors qu'il achèterait les singes 50$ chacun. Cependant,
comme il devait aller en ville pour affaires, son assistant s'occuperait des
achats. L'homme étant parti, son assistant rassembla les villageois et leur dit : « Regardez ces cages avec tous ces singes que l'homme vous a achetés. Je vous les vends 35$ pièce et lorsqu'il reviendra, vous pourrez les lui vendre à
50$. » Les villageois réunirent tout l'argent qu'ils avaient, certains vendirent
tout ce qu'ils possédaient, et achetèrent tous les singes. La nuit venue, l'assistant disparut. On ne le revit jamais, ni lui ni son patron ; que des singes qui couraient dans tous les sens.
Bienvenue dans le monde de la bourse !

Marginal news n°-234 - 12 octobre 2008

Nous revoici !

Et la crise que nous annoncions depuis 2006 est maintenant en train de frapper.

Les intellos précaires seront les premiers à en souffrir.

Il est à craindre que nous ayons d'autres chats à fouetter d'ici peu. 

En attendant, voici quelques perles glanées ici ou là.

Un article sur le directeur de cabinet de Mme de Bercy, (pardon, Mme Lagarde), membre du comité restreint entourant le président de la république dans sa gestion de la crise.

Et deux explications plus approfondies de ce qui est réellement en jeu : la raison marchande comme source de la modernité et horizon ultime de l'humanité. Une ici, l'autre .

Sans parler, bien sûr, des manigances de barons voleurs tels que le directeur d'une grande banque française bien connue..

Notre analyse des événements actuels se résume à peu de mots : plus que jamais, l'establishment se serre les coudes, les politiciens ne prenant plus de précautions pour favoriser leurs riches amis. Notre avis : ce n'est qu'un début - non seulement à la crise, mais aussi à cette collusion. Pronostic ? Allons, vous ne voudriez pas qu'on vous casse le moral, après des mois de silence, n'est-ce pas ?

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